La grève intersyndicale des entreprises de sûreté aéroportuaire, qui emploient 10 000 salariés (ICTS France, Securitas, Brink’s, Alyzia Sûreté, I Sec, Vigimark, Samsic, Serris, Securus), continue sur fond de revendication salariale.
Pas courant, et pour le coup percutant, de voir les syndicats de la sous-traitance d’un même secteur d’activité déclencher un mouvement commun.
Cette année encore, les négociations salariales se sont conclues par un constat de désaccord profond et finalement par une rupture définitive des discussions.
Elles ont pourtant été beaucoup mieux engagées que l’an dernier.
Notre revendication d'un 14ème mois de salaire qui semblait être, pour certains, une utopie, devient une réalité.
Le rapport sur « la soutenabilité de l'évolution de la masse salariale de la fonction publique », présenté il y a quelques jours à la commission de finances de l'Assemblée nationale par Bernard Derosier (PS), Marc Francina (UMP) et Charles de Verpillière (UMP), suite aux derniers travaux de la MEC (mission d'évaluation et de contrôle) souligne que l'État doit faire mieux.
Les conditions de travail dans les centres d’appels d’Euriware ont déjà été pointées du doigt à plusieurs reprises.
Le « tsunami sécuritaire » de ces derniers jours a multiplié le nombre d’appels par 4. Et le traitement des demandes a dû se faire en aveugle. Pas de directive claire, pas de stratégie définie, « faites au mieux »...
La rencontre des différentes organisations à Châtellerault donne toute sa dimension au conflit de la Fonderie du Poitou Aluminium d'Ingrandes sur Vienne.
Plus que de la solidarité, c'est la volonté de montrer combien il est urgent de faire
« Un accord salarial de bon niveau en ces temps serait un message de bonne santé de la banque, adressé aux salariés, aux clients, voire au marché », déclare la CGT de BNP Paribas alors que la direction centrale propose une prime de partage des profits (prime dividendes) de seulement 250 euros.
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