Après de nombreuses négociations depuis ce début d’année, après de nombreuses revendications portées par notre organisation syndicale , les propositions de La Poste sont loin d’être entendables. Pas question pour nous  d'apposer  notre  signature cette année et l’accord proposé ne sera pas valide.

Depuis de nombreuses années , notre organisation syndicale se bat contre les retenues de salaire abusives dans le cadre d’une grève : en étant gréviste le samedi, sur un préavis de 24h, La Poste s’octroyait le droit de retenir le salaire du dimanche.

De manière unilatérale, La Poste a reconduit le TPAS en 2025

Le 1er janvier 2025, La Poste augmentera les tarifs courrier et colis d’environ 6,8% (en moyenne) afin « d’assurer la pérennité du service universel postal avec une qualité élevée dans un contexte d’inflation et de baisse des volumes du courrier, et de continuer à répondre aux usages et aux besoins de ses clients.».

 

Revoici la fameuse "Peak Period" qui rend difficiles voire infernales les conditions de travail des agents de la BSCC ( La branche Services-Courrier-Colis ). Le nombre de colis représente une hausse d’environ 70% du trafic habituel. Notre syndicat  se réjouit que l’activité progresse mais déplore que les moyens mis en place dans les établissements demeurent très largement insuffisants.

Le CSE au sein de La Poste vient d’être mis en place, ce qui génère des questions quant à ce qu’il s’agit de faire lors des premières réunions de l’instance. Les astuces de Guillaume Marchand, inspecteur du travail en disponibilité et formateur.

Fin 2023, à La Poste, le taux de BOE atteignait 9,33 %, en hausse par rapport aux 8,77 % de 2022, avec un effectif de 14 000 postiers en situation de handicap. Des progrès visibles, mais des obstacles persistants

Les nouveaux représentants du personnel au sein de La Poste vont, avec la mise en place du CSE, disposer de moyens légaux qui n’existaient pas auparavant dans l’entreprise. Il s’agira de se saisir de ces nouvelles prérogatives pour compenser la perte drastique de mandatés – et surtout la disparition du CHSCT, instance de proximité qui permettait une action de terrain.

Après avoir annoncé une ponction de 50 millions d’euros dans la compensation dédiée à l’aménagement du territoire, l’une des quatre missions de service public assurées par La Poste, le gouvernement vient de faire machine arrière.

Le bilan social de La Poste est sorti, comme traditionnellement, au cours de l’été. Notre organisation syndicale s’est penchée sur quelques chiffres et notamment sur ceux qui concernent les effectifs.