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03 / 04 / 2012 | 7 vues
Rodolphe Helderlé / Journaliste
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Les préconisations adoucies de la DGT pour aider les directions à choisir un consultant en risques psychosociaux

Il aura fallu près de 18 mois à la DGT (Direction Générale du Travail) pour accoucher de son guide pour aider les directions à choisir un consultant en risques psychosociaux.

Chaque mot est pesé tant le sujet est encore considéré comme sensible par les directions.


Le guide ne préconise ainsi plus aux directions de déployer des « approches paritaires » pour « associer les représentants des salariés tant dans le choix des intervenants que dans le pilotage de la mission » mais recommande tout de même une « association » des représentants du personnel à toutes les étapes du projet.

Le guide affirme par ailleurs que le « questionnaire fermé constitue un outil d’objectivation et de suivi rigoureux des facteurs de RPS » sans retenir que « l’intervenant aura recours à des questionnaires validés scientifiquement par un comité de lecture, qui couvrent tous les facteurs de RPS » comme c’était le cas dans le document de travail.

Un guide qui précise qu’en cas d’approche quantitative (questionnaire fermé), « une approche qualitative complémentaire est nécessaire ».

Les échanges syntaxiques entre les différents acteurs (ANACT, INRS, CNAM-TS et des cabinets comme Stimulus, Omnia, Technologia, Psya, VTE) ayant pris part à la réalisation de ce guide orchestré par la DGT ont certainement été riches.

Un dernier exemple pour illustrer le propos. « L’employeur s’engage à mettre à jour le DUER (document unique d’évaluation des risques), qui devra rendre compte des différentes étapes de l’évaluation des risques psychosociaux », mentionnait le document de travail de décembre 2010.

« Définissez vos attentes à l’égard du consultant sur l’appui qu’il peut vous apporter, dans la transcription ou la mise à jour de l’évaluation des RPS dans le document unique d’évaluation des risques (DUER) », peuvent désormais lire les employeurs dans ce « soft guide ».

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