Les préconisations adoucies de la DGT pour aider les directions à choisir un consultant en risques psychosociaux
Il aura fallu près de 18 mois à la DGT (Direction Générale du Travail) pour accoucher de son guide pour aider les directions à choisir un consultant en risques psychosociaux.
Chaque mot est pesé tant le sujet est encore considéré comme sensible par les directions.
- Si les idées de fonds du document de travail que nous avions présenté en avant première en décembre 2010 (accès sur abonnement) restent d’actualité, la forme a en revanche évolué.
Le guide ne préconise ainsi plus aux directions de déployer des « approches paritaires » pour « associer les représentants des salariés tant dans le choix des intervenants que dans le pilotage de la mission » mais recommande tout de même une « association » des représentants du personnel à toutes les étapes du projet.
Le guide affirme par ailleurs que le « questionnaire fermé constitue un outil d’objectivation et de suivi rigoureux des facteurs de RPS » sans retenir que « l’intervenant aura recours à des questionnaires validés scientifiquement par un comité de lecture, qui couvrent tous les facteurs de RPS » comme c’était le cas dans le document de travail.
Un guide qui précise qu’en cas d’approche quantitative (questionnaire fermé), « une approche qualitative complémentaire est nécessaire ».
Les échanges syntaxiques entre les différents acteurs (ANACT, INRS, CNAM-TS et des cabinets comme Stimulus, Omnia, Technologia, Psya, VTE) ayant pris part à la réalisation de ce guide orchestré par la DGT ont certainement été riches.
Un dernier exemple pour illustrer le propos. « L’employeur s’engage à mettre à jour le DUER (document unique d’évaluation des risques), qui devra rendre compte des différentes étapes de l’évaluation des risques psychosociaux », mentionnait le document de travail de décembre 2010.
« Définissez vos attentes à l’égard du consultant sur l’appui qu’il peut vous apporter, dans la transcription ou la mise à jour de l’évaluation des RPS dans le document unique d’évaluation des risques (DUER) », peuvent désormais lire les employeurs dans ce « soft guide ».
- Santé au travail parrainé par Groupe Technologia