Organisations
Le sens des taux de participation aux questionnaires sur les conditions de travail
La grande tendance est aux questionnaires sur le stress et les conditions de travail. Le taux de participation des salariés à ces derniers est un indicateur clef.
Score à battre : 78 %
Où : France Télécom
Pôle Emploi, chez qui les résultats du questionnaire viennent de tomber, affiche un taux de réponse de 52 %.
- « Le contexte émotionnel de France Télécom au moment où le questionnaire a été lancé ne peut être comparé avec celui de Pôle Emploi. C’est ce qui explique en grande partie ce niveau de réponse exceptionnel chez France Télécom Orange », souligne Dominique Lanoë, le responsable du cabinet Isast qui a conduit le questionnaire administré chez Pôle Emploi. Interview complète sur la méthode utiliisée chez Pôle Emploi sur abonnement ou achat à l'unité.
Chez Pôle Emploi, il est avant tout question de tentatives de suicide. Le dernier suicide sur le lieu de travail s'est produit en mars 2009.
Dans le périmètre de l'ex-entité Thales D3S, une enquête sur le stress vient d'être conduite par Technologia, le cabinet qui a conduit celle de France Télécom. Cette fois, la population cible était d'un peu plus de 700 salariés. Taux de participation : 54 %. En octobre, une salariée de Thales, mais d'une autre entité, s'était suicidée et les syndicats établissaient un lien évident avec les conditions de travail.
Chez Renault, juste après la série de suicides sur le Technocentre, 63 % des salariés du site avaient répondu au questionnaire en 2007. Le taux de participation, au niveau groupe cette fois, de l'enquête « Engagement & qualité du management » conduite par la direction peu de temps auparavant a enregistré un taux de participation de 88 %. Il ne s'agissait pas de parler de conditions de travail stricto sensu mais bien de mesurer l'adhésion à la stratégie et à ses méthodes.
Chez Total, le taux de participation à l'enquête de climat social conduite par Ipsos fin 2007 sur un périmètre de 50 000 salariés affichait un taux de 63% contre 52% deux ans plus tôt.
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