Organisations
Trop de ruptures conventionnelles chez IBM, la direction du travail refuse les dossiers
Depuis fin 2009, la direction du travail refuse les demandes d'homologation de ruptures conventionnelles qui émanent d'IBM. En région parisienne du moins. Justification du refus : « la rupture conventionnelle ne peut pas se substituer à un licenciement pour motif économique. » La CFDT parle effectivement d'un « tsunami » de ruptures conventionnelles en novembre et décembre 2009. Populations les plus visées : les « vieux seniors », les salariés n'ayant plus de poste « suite à des ventes d’activités ou des rachats de sociétés » ou les « mal notés ».
« Nous avons été informés de difficultés économiques de votre entreprise pouvant avoir une incidence sur l’emploi », souligne le courrier de la direction du travail. Pour la CFDT, IBM a « contourné son obligation légale de mettre en œuvre un véritable PSE. »
Le syndicat comptait mettre la pression sur la direction sur ces « pratiques illégales » fin janvier, après que les dernières ruptures au programme soient acceptées. Sauf que la direction du travail a, cette fois, été plus vite avec une procédure qui « laisse sur le carreau les derniers salariés demandeurs qui se trouvent donc « discriminés » par rapport aux autres ». Voilà un syndicat qui d'un côté comprend les motivations à partir des salariés et qui d'un autre ne peut se satisfaire d'une dérive individuelle.
« Nous avons été informés de difficultés économiques de votre entreprise pouvant avoir une incidence sur l’emploi », souligne le courrier de la direction du travail. Pour la CFDT, IBM a « contourné son obligation légale de mettre en œuvre un véritable PSE. »
Le syndicat comptait mettre la pression sur la direction sur ces « pratiques illégales » fin janvier, après que les dernières ruptures au programme soient acceptées. Sauf que la direction du travail a, cette fois, été plus vite avec une procédure qui « laisse sur le carreau les derniers salariés demandeurs qui se trouvent donc « discriminés » par rapport aux autres ». Voilà un syndicat qui d'un côté comprend les motivations à partir des salariés et qui d'un autre ne peut se satisfaire d'une dérive individuelle.
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Ruptures Conventionnelles ou démissions forcées?
A SOGETI Ile de France, le nombre de salariés a diminué de presque 1.000 unités en une seule année (2009)!
Les chiffres présentés aux comités d'établissement (2) sont éloquents, le nombre de licenciements pourtant ne dépasse jamais les 10 par mois !!!
Ce sont donc parfois des démissions, parfois des ruptures conventionnelles, rarement des licenciements économiques, mais au total, sans aucun plan de "sauvegarde" de l'emploi nous avons perdu 1000 salariés en 2009!
Comment peut-on lutter contre cette hémorragie ?