Organisations
La qualité de vie au travail des dirigeants
Alors que les négociations entre les partenaires sociaux vont bientôt démarrer sur le sujet (encore flou) de la qualité de vie au travail, cet article apporte un point de vue visant à rechercher une approche efficace de l'amélioration de la qualité de vie au travail.
Interrogez deux salariés dans la même organisation et au même poste sur leur conception de la qualité de vie au travail. Au-delà de la bonne compréhension de ce que recoupe ce concept, il est fort probable que les points de vue divergent.
Interrogez-les sur leur niveau de qualité de vie au travail ; leur évaluation pourra être différente.
Si vous les interrogez sur la qualité de vie au travail de leurs collègues, il est possible qu'ils comparent les avantages de l'autre par rapport aux inconvénients de leur propre vie au travail.
Que pense-t-on de la qualité de vie au travail du dirigeant ? Excellente, et d'ailleurs, il ferait mieux de s'occuper de celle de ses subordonnées.
Interrogez un dirigeant sur sa qualité de vie au travail, il vous regardera probablement interloqué par cette question plutôt saugrenue. Demande-t-on à un capitaine s'il se sent bien sur son navire ?
Pourtant, le capitaine est un être humain comme un autre : il a généralement une famille, une vie privée, des états d'âme, des peurs, des doutes, des contrariétés et de manière certaine, une santé.
Un dirigeant peut-il être sensible à la qualité de vie au travail du personnel de l'organisation qu'il dirige s'il n'est pas sensible à sa propre qualité de vie au travail ?
J'émets l'avis que c'est compliqué. C'est un frein puissant à la compréhension des besoins en termes de qualité de vie au travail des autres s'il refuse d'envisager ses propres attentes.
Alors en quoi la donne peut-elle être changée ?
Cet article ne constituant pas une promotion de la qualité de vie au travail des seuls dirigeants, j'ajoute qu'au-delà de la qualité de vie au travail des dirigeants et du personnel des organisations privées ou publiques qu'il dirige, la légitimité de la question de la qualité de vie au travail est aussi à aborder pour les travailleurs solitaires, les chômeurs, les bénévoles, les personnes impliquées dans la vie publique…
La qualité du travail n'est pas un droit à exiger mais un projet à construire ensemble, en articulant les actions collectives et individuelles en envisageant les attentes des uns et des autres.
Interrogez deux salariés dans la même organisation et au même poste sur leur conception de la qualité de vie au travail. Au-delà de la bonne compréhension de ce que recoupe ce concept, il est fort probable que les points de vue divergent.
Interrogez-les sur leur niveau de qualité de vie au travail ; leur évaluation pourra être différente.
Si vous les interrogez sur la qualité de vie au travail de leurs collègues, il est possible qu'ils comparent les avantages de l'autre par rapport aux inconvénients de leur propre vie au travail.
- En fait, souvent son propre sort a peu à envier par rapport aux collègues et encore plus s'ils sont à un autre poste ou s'ils ne font pas partie de la même organisation.
Que pense-t-on de la qualité de vie au travail du dirigeant ? Excellente, et d'ailleurs, il ferait mieux de s'occuper de celle de ses subordonnées.
- Si jamais elle pouvait ne pas être excellente, le dirigeant n'a pas intérêt à s'en plaindre car c'est lui qui a choisi d'être à sa place enviable et enviée.
Interrogez un dirigeant sur sa qualité de vie au travail, il vous regardera probablement interloqué par cette question plutôt saugrenue. Demande-t-on à un capitaine s'il se sent bien sur son navire ?
Pourtant, le capitaine est un être humain comme un autre : il a généralement une famille, une vie privée, des états d'âme, des peurs, des doutes, des contrariétés et de manière certaine, une santé.
Un dirigeant peut-il être sensible à la qualité de vie au travail du personnel de l'organisation qu'il dirige s'il n'est pas sensible à sa propre qualité de vie au travail ?
J'émets l'avis que c'est compliqué. C'est un frein puissant à la compréhension des besoins en termes de qualité de vie au travail des autres s'il refuse d'envisager ses propres attentes.
Alors en quoi la donne peut-elle être changée ?
- La société doit reconnaître que la qualité de vie au travail est un concept qui concerne également le dirigeant.
Le dirigeant doit s'autoriser lui-même à réfléchir et à travailler sur sa propre qualité de vie au travail.
Cet article ne constituant pas une promotion de la qualité de vie au travail des seuls dirigeants, j'ajoute qu'au-delà de la qualité de vie au travail des dirigeants et du personnel des organisations privées ou publiques qu'il dirige, la légitimité de la question de la qualité de vie au travail est aussi à aborder pour les travailleurs solitaires, les chômeurs, les bénévoles, les personnes impliquées dans la vie publique…
La qualité du travail n'est pas un droit à exiger mais un projet à construire ensemble, en articulant les actions collectives et individuelles en envisageant les attentes des uns et des autres.
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