Organisations
Tioxide Calais : un contrat de nettoyage alarmant
L’arrivée d’une nouvelle société de nettoyage fait des remous chez Tioxide.
Les salariés qui effectuaient déjà cette prestation sont très inquiets et ont alertés les syndicats de la situation qui les préoccupe.
Selon eux, la prestation serait amputée d’amblée de 200 heures de travail, ce qui, bien entendu influe sur les contrats de travail des intéressés et laisse présager une prestation non seulement au « moins disant » mais aussi « vite fait, mal fait ». Non que les salariés ne soient pas à la hauteur, mais lorsque la tâche à accomplir l’est dans un temps imparti insuffisant, on ne peut que douter de l’efficacité du nettoyage.
Les durées d’intervention des agents de nettoyage sont réduites et ils se demandent où sont passées leurs heures de travail et tout cela pour nettoyer autant de surfaces qu’auparavant.
Des employés en CDI se voient enlever des heures et dans le même temps des CDD sont embauchés, on peut raisonnablement se demander quel est le but de la manœuvre.
- La réponse trouvée est toute faite : « ils avaient des avenants ! » répond la direction de Tioxide. Faut-il rappeler à notre direction que tout avenant fait partie intégrante du contrat de travail ?
Beaucoup de ces salariés se plaignent d’être mal traités, négligés, « poussés à la faute » par des managers sans scrupule, écarté un temps par l’ancienne société selon eux et de retour aujourd’hui pour on ne sait quelle mission.
Les salariés ne dorment plus, sont stressés…
- La direction de Tioxide s’en défendra, comme d’habitude en plaidant pour un contrat avec obligation de résultat mais pas de moyens, ce qui n’a rien à voir avec le concept de la meilleure prestation au meilleur prix, peu lui importe le résultat
Pourvu que ça coûte moins cher et si pour cela des salariés sous-traitants perdent leur emploi, se voient réduire leur salaire ou tombent malades, peu lui importe !
Pour une société qui met en avant ses « chercheurs » à grands coups d’articles de presse, prions pour que ces salariés sous-traitants ne soient pas « chercheurs… d’emploi » d’ici peu.
Est–ce dans ce monde que nous voulons vivre ?