La Base de données économiques, sociales et environnementales (BDESE) est un outil central pour le dialogue social et l’accès à l’information des représentants du personnel. Mais où en est-on réellement en 2024 ? Grâce à une enquête menée cet été auprès de 280 professionnels des Ressources Humaines par les Éditions Tissot, plusieurs tendances éclairantes se dégagent. Décryptage.
Un deuxième décret d'application lié à la loi sur le partage de la valeur, mettant en œuvre certaines dispositions de l'accord national interprofessionnel (ANI) du 10 février 2023, a été promulgué le 6 juillet 2024. Ce décret introduit une nouvelle exigence d’information dans la base de données économiques, sociales et environnementales (BDESE) à titre supplétif.
Un employeur sanctionné pour non-mise à jour de la BDESE
La loi de sécurisation de l'emploi de juin 2013 a introduit la mise en place de la base de données économiques et sociales (BDES) dans toutes les entreprises d'au moins 50 salariés dans le Code du travail. Cette base est également appelée base de données unique (BDU).
Les élus ont considéré que la présentation de la stratégie à l'automne avait été mensongère. Si une série de documents a été considéré par le juge comme non communicable, dix d'entre ceux-ci sont retenus pour la nouvelle consultation et devront être fournis dans la BDES dans un délai d'un mois, sous astreinte de 1 000 € par jour de retard à l'issue du délai (...)
FO a produit un guide pratique sur la base de données économiques et sociales (BDES) pour répondre aux nombreuses questions que chacun peut légitimement se poser (...-
Le groupe Ramsay s'exonère de l'obligation d'intégrer un prévisionnel sur les informations de la BDES en négociant avec les syndicats des moyens supplémentaires (...)
Pascal Delmas, des cabinets Social Solutions et Partenaires et MLC Ergo, forme et accompagne les représentants des salariés. Il se montre pessimiste sur la capacité des représentants du personnel à faire contre-poids (...)