BDESE : état des lieux en 2024 et perspectives pour les CSE
La Base de données économiques, sociales et environnementales (BDESE) est un outil central pour le dialogue social et l’accès à l’information des représentants du personnel. Mais où en est-on réellement en 2024 ? Grâce à une enquête menée cet été auprès de 280 professionnels des Ressources Humaines par les Éditions Tissot, plusieurs tendances éclairantes se dégagent. Décryptage.
Mise à jour de la BDESE : pourquoi une fréquence mensuelle peut simplifier la gestion de vos données
La BDESE contient plus d'une centaine d'indicateurs qui doivent être régulièrement actualisés. La question de la fréquence de mise à jour, bien que paraissant simple, est complexe et souvent déterminée par la pratique.
Nouvelle obligation d’information dans la BDESE : décryptage du décret sur le partage de la valeur
Un deuxième décret d'application lié à la loi sur le partage de la valeur, mettant en œuvre certaines dispositions de l'accord national interprofessionnel (ANI) du 10 février 2023, a été promulgué le 6 juillet 2024. Ce décret introduit une nouvelle exigence d’information dans la base de données économiques, sociales et environnementales (BDESE) à titre supplétif.
Par les temps qui courent, force est de reconnaître que les primes sur objectifs « ont perdu de leur tour de taille ». Au moment où une timide amorce de reprise s’annonce pour 2015, on peut espérer que ces primes vont se « remplumer » un peu...
La loi du 14 juin 2013 fixe l’entrée en vigueur de la base de données économiques et sociales (BDES) au 14 juin 2015 pour les entreprises de 50 à moins de 300 salariés.
Un cadre qui a le pouvoir de recruter et de licencier est libre de se syndiquer où il veut mais il lui est interdit de voter aux élections professionnelles et a fortiori de se porter candidat. Voilà pour la théorie car on trouve des syndicats et des directions qui s’accommodent très bien de protocoles électoraux très souples à ce niveau.
Ce qui devait être un formidable outil au service du dialogue social donne naissance pour le moment, dans la plupart des entreprises de plus de 300 salariés, à un simulacre de base de données qui ne respecte pas réellement la règlementation en vigueur et encore moins la vision des partenaires sociaux.
Entre la modernisation de l'action publique, la Cour des Comptes et maintenant le Premier Ministre, nous avons aujourd’hui la certitude que la négociation future des régimes complémentaires de retraite du privé sera sous surveillance… Avant d’être sous tutelle ?
La base de données économiques et sociales (BDES), déjà obligatoire dans les grandes entreprises, le deviendra en juin prochain pour les entreprises d’au moins 50 salariés.