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22 / 05 / 2015 | 13 vues
Jacky Lesueur / Abonné
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Savoir trouver une juste distance entre « workaholisme » et détachement

Trop de proximité (pouvant aller jusqu’au « workaholisme ») ou trop de distance avec son travail se révèlent néfastes pour les salariés cadres.

Il s’avère donc nécessaire de trouver un équilibre entre vie professionnelle et vie privée pour parvenir à un bien-être dans l’entreprise et dans son poste. La newsletter de l'union des cadres et ingénieurs FO qui vient de paraître s'attarde sur le sujet.

Les travaux publiés par l’INRS, définissent le « workaholisme » comme « une addiction comportementale dont certains facteurs de risque peuvent être liés à l’organisation du travail. (…) Cette pathologie entraîne des conséquences pour le salarié lui-même et sa famille mais aussi son entourage professionnel » (voir l’étude dans son intégralité en fin d’article).

L’étude de l'APEC confirme qu’une relation trop proche, voire fusionnelle avec son emploi peut être néfaste. En effet, une idée encore trop répandue veut que les cadres doivent donner l’exemple en passant beaucoup d’heures au travail et en restant connectés en permanence.

Pourtant, ces pratiques s’avèrent dommageables au bien-être au travail : qui pourrait prétendre trouver un réel épanouissement dans une dévotion exclusive à son emploi ? Sans compter les conséquences physiques induites par le stress occasionné par un tel comportement du « workaholisme » à l'épuisement professionnel, le chemin est tout tracé !

De même lorsque la relation au travail demeure instrumentale : ne rester que pour des raisons financières ou parce qu’on n’a pas le choix ne peut s’avérer satisfaisant sur la durée.

Il est donc important pour les cadres de se détacher de leur travail et de prendre du recul vis-à-vis de leur organisation afin d’avoir une relation équilibrée avec celle-ci.

L’étude de l'APEC apporte quelques conseils de bon sens contribuant au bien-être dans l’entreprise :

  • consacrer une partie de son temps à des activités extraprofessionnelles (sportives, culturelles, sociales et familiales) pour se déconnecter de son travail ;
  • ne pas avoir des activités hors temps de travail qui replongent dans une activité professionnelle (y compris consultation de courriels ou appels téléphoniques) ;
  • prendre du recul par rapport aux choix de son entreprise (activités, stratégie etc.) et ne pas lui vouer une loyauté sans faille, tout en restant impliqué.

Ne pas s’oublier dans le travail, en somme.

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