La direction de la BPCE n’a proposé qu’une enveloppe de 0,5 % pour les augmentations collectives dans le cadre de la négociation salariale en cours. Les syndicats pouvant décider de répartir égalitairement l’enveloppe entre tous les salariés ou au contraire de privilégier les salaires les plus bas. La priorité va aux mesures salariales individuelles et aux promotions.

« À septembre 2012, 22 % des salariés ont perçu soit une augmentation individuelle, soit une promotion (*), soit les deux. Autrement dit, près de 80 % des salariés n’ont « bénéficié » que de l’augmentation collective », souligne la CGT qui conteste que les promotions soient intégrées dans les indicateurs des augmentations salariales. La CFDT précise qu'en novembre, 34 % des salariés de la branche avaient bénéficié d'une mesure individuelle.

La primauté de l’augmentation collective est bien en cours de disparition. En 2011, les augmentations individuelles (+0,87 %) étaient déjà supérieures l’augmentation collective (0,75 %).