La négociation interprofessionnelle sur le harcèlement et la violence au travail débute et vise à transposer une directive européenne, comme cela a été le cas en 2008 sur le stress. Mais quelles sont les frontières entre harcèlement, violence au travail, stress et risques psychosociaux ? Le sens des mots est au coeur de cette négociation. Surtout dans un contexte où les entreprises de plus de 1 000 salariés doivent s'engager dans des accords de prévention du stress...

« La complexité du phénomène du harcèlement moral et de la violence au travail demande en effet que nous abordions nos discussions par une démarche préalable d’échange et d’écoute. », explique Benoît Roger-Vasselin, chef de file de la délégation patronale.

Décision à été prise d'autionner les 24 et 30 novembre des experts aux avis divergents. La négociation commencera le 21 décembre. 

Pour Benoît Roger-Vasselin, « de même que l’accord sur le stress de novembre 2008 enrichissait le droit français par rapport à l’accord européen, nous sommes ouverts à des améliorations sur le harcèlement, mais nous ne referons pas l’accord sur le stress.»