Organisations
L'intersyndicale d'IBM rejette le plan de salaire dérisoire de la direction
La CFE-CGC d’IBM appelle aujourd'hui l’ensemble du personnel à participer à une journée nationale d’action pour soutenir la plate-forme intersyndicale de revendications salariales. À Boigny-sur-Bionne, les salariés de l’établissement se retrouveront entre 12h00 et 14h00 sur le site d'IBM autour d’un pique-nique et d'animations d'ateliers pancartes.
Cette année encore, près de 50 % du personnel seront exclus de toute forme d’augmentation. La moyenne des augmentations individuelles ne sera que de 1,41 % et, parmi les bénéficiaires, probablement plus de la moitié aura une augmentation inférieure au taux moyen.
La CFE-CGC (ainsi que les autres organisations syndicales) rejette ce plan salaire dérisoire qui ne tient compte, ni des inégalités professionnelles entre les femmes et les hommes (18 % d’écart en moyenne), ni de la flambée des prix, ni du rattrapage du coût de la vie, ni de l’expérience professionnelle.
Certains salariés, malgré près de 20 ans d’ancienneté, sont encore payés entre 1 500 et 1 700 euros nets et beaucoup de cadres (70 % de l’effectif global) à un salaire mensuel de base inférieur au douzième de la rémunération annuelle garantie par la convention collective nationale des ingénieurs et cadres de la métallurgie. Alors qu’IBM annonce depuis plusieurs années consécutives des bénéfices records et reverse à ses actionnaires des dividendes de plus en plus importants, les salaires de la grande majorité du personnel stagnent et leur pouvoir d’achat ne cesse de régresser.
Cette année encore, près de 50 % du personnel seront exclus de toute forme d’augmentation. La moyenne des augmentations individuelles ne sera que de 1,41 % et, parmi les bénéficiaires, probablement plus de la moitié aura une augmentation inférieure au taux moyen.
La CFE-CGC (ainsi que les autres organisations syndicales) rejette ce plan salaire dérisoire qui ne tient compte, ni des inégalités professionnelles entre les femmes et les hommes (18 % d’écart en moyenne), ni de la flambée des prix, ni du rattrapage du coût de la vie, ni de l’expérience professionnelle.
- Les organisations syndicales d’IBM France revendiquent, le retour aux augmentations générales de salaire (supprimées depuis juin 1986 !), 3 % d’augmentation minimum avec un plancher de 150 euros, la régularisation de tout le personnel payé en dessous du taux annuel garanti par les conventions collectives non cadres et ingénieurs et cadres, un budget de rattrapage spécifique pour le rétablissement de l’égalité entre hommes et femmes et pour la réduction des discriminations diverses (seniors, handicapés etc.). Enfin, inclure dans la négociation annuelle obligatoire des salaires les plans de rémunération au variable.
Certains salariés, malgré près de 20 ans d’ancienneté, sont encore payés entre 1 500 et 1 700 euros nets et beaucoup de cadres (70 % de l’effectif global) à un salaire mensuel de base inférieur au douzième de la rémunération annuelle garantie par la convention collective nationale des ingénieurs et cadres de la métallurgie. Alors qu’IBM annonce depuis plusieurs années consécutives des bénéfices records et reverse à ses actionnaires des dividendes de plus en plus importants, les salaires de la grande majorité du personnel stagnent et leur pouvoir d’achat ne cesse de régresser.
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