Dans un précédent article, je mettais en lumière la possibilité pour les salariés mis à disposition de voter dans l'entreprise utilisatrice.

Je dois dire que c'était une première et il faut bien dire que notre direction semble complètement dépassée par cette nouveauté.

Lors de la réunion pour le protocole électoral qui s'est tenue ce jour, la direction a été incapable de nous donner avec précision les effectifs pris en compte et l'impact sur la répartition des sièges entre collèges, tant elle s'y est pris tard. On l'aura compris, chacun a le droit à des vacances, mais le résultat est là : les élections ne pourront avoir lieu dans les quinze jours précédant la fin du mandat des délégués en place, comme le prévoit pourtant le Code du Travail, et comme je l'ai fait remarquer au représentant de la direction. La remarque n'a pas plu.

Non content de m'avoir rebaptisé « Dieu » lors d'une précédente réunion, ce représentant de la direction a rétorqué qu'avec moi, c'était toujours ainsi.

Je dois dire qu'effectivement cela devient lassant de devoir rappeler les obligations légales, probablement des relents de la condamnation pour délit d'entrave de juillet dernier.

• Ceci étant, les enjeux sont importants et des syndicats qui risqueraient de disparaître en n'obtenant pas les 10 % se tournent vers les sous-traitants en leur promettant de les défendre, chose qu'ils n'ont jamais faite auparavant.

Sur le net, on ne trouve pas beaucoup d'articles sur le sujet. C'est étonnant car cela mérite un vrai débat.