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26 / 10 / 2009 | 3 vues
Rodolphe Helderlé / Journaliste
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La démarche engagée par Thales Security Systems va-t-elle s'élargir à tout le groupe, après le suicide de vendredi ?

Une salariée de Thalès Microélectronics s'est suicidé sur son lieu de travail, à Châteaubourg, Ille-et-Vilaine), vendredi dernier. « Le suicide est dû aux conditions de travail. On lui a mis la pression. Il y a six mois, on lui a baissé sa qualification. Elle avait des problèmes professionnels importants », lance Antoine Marcantoni délégué syndical central CFTC, syndicat majoritaire à Châteaubourg.


La direction a mis en place une « cellule d'écoute et de soutien psychologique » sur le site.

Va-t-elle pour autant décliner la démarche de prévention des risques psychosociaux en place, au niveau de Thales Security Systems (TSS) ?

En avril 2008, un groupe de travail paritaire (GTRPS) dédié à l’étude et à la prévention des risques psychosociaux s'est mis en place dans cette filiale. Il est composé de représentants du personnel, de membres du CHSCT, du médecin du travail et de représentants de la direction. Le GTRPS a d'abord recueilli les situations difficiles vécues par des salariés. Et c'est au moment où une salariée d'une autre filiale se suicide que les salariés de TSS vont recevoir un questionnaire afin de réaliser un diagnostic complet. Un questionnaire complété sur le plan qualitatif par des interviews. Le cabinet Technologia qui a été sélectionné pour produire, sur les bases du questionnaires et des interviews, un rapport avec des propositions concrètes visant à réduire et prévenir les risques psychosociaux.

« Cette démarche devra également servir de « pilote » pour la division et, pourquoi pas, pour le groupe », écrivait en juillet dernier la CFTC. La déclinaison à tout le groupe se fera peut-être plus tôt que prévu ?

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