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30 / 06 / 2009 | 2 vues
Thierry Segard / Membre
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Comité d'Entreprise Tioxide : un vote pour faire respecter ses prérogatives

Le Comité d’Entreprise, trop souvent consulté « pour la forme » et surtout après que les décisions soient prisent a longtemps mis en garde la direction.

La goutte qui fait déborder le vase.

Le responsable des services administratifs prévient : « si vous faites çà, on vous consultera certes dans les formes, mais on ne tiendra pas compte de vos avis , c’est tout ce que vous gagnerez ! »,

Seul un juge peut désormais permettre au comité de démontrer qui est dans son bon droit. Le comité a donc décidé de se positionner sur les résolutions suivantes :

  • Délibération du comité d’entreprise sur la mise en place d’une procédure de dénonciation de délits d’entraves depuis 2006. Le comité a donné un avis favorable.
  • Mandat en justice dans le cadre du dépôt de plainte pour délits d’entraves et couverture des frais juridiques par le budget de fonctionnement. Le Comité a donné un avis favorable.

 

  • La Direction a critiqué le fait que le comité n'ait pas "consulté le personnel" avant, c'est justement un point important : le comité n'a aucune obligation de consulter le personnel puisque c'est lui précisément qui est victime du manque de consultation en amont des décisions de la Société.


La Direction bien évidemment, met en avant l'impact de l'image que les représentants du personnel vont donner au Groupe avec cette affaire et joue à nouveau sur la peur des salariés, après l'annonce de risque de fermeture du début de l'année qui a engendrée des concessions importantes de la part des salariés, la mise sous pression continue, ce transfert de responsabilité sur les salariés et les représentants du personnel est inacceptable.

  • Le Comité a été invité à s’interroger sur l’image qu’il donnait aux salariés.
  • Les attentes du comité ont été jugées illégitimes par la direction
  • La Direction a mis en avant son intention de « recadrer le Comité d’entreprise ».


La direction regrette pourtant, "on aurait du ne rien dire ! "concernant le risque de fermeture car cela ne s'est pas vérifié, mais qu'importe, aujourd'hui les concessions ont été obtenues, aujourd'hui on nous demande de produire à pleine capacité, les salariés de Calais prouvent mois après mois leur implication dans la bonne marche de l'entreprise dans un contexte difficile c'est justement pour cette raison que les institutions représentatives du personnel doivent jouer leur rôle en utilisant tous les moyens mis à disposition par le législateur.

Le départ du responsable Maintenance, membre du Comité de Direction, en plein arrêt technique risque d'être néfaste à la bonne marche de l'entreprise, certains ont le culot de faire de la morale, mais n'hésitent pas à partir et nous laisser sans solution, charité bien ordonnée commence par soi-même.

  • Le responsable des services administratifs s'est porté volontaire pour s'occuper de ce service en plus de ses fonctions (dont les RH), service qui est aussi amputé d'une démission effective en juillet alors forcément, la Direction prévient qu'elle ne sera pas en mesure de respecter ses obligations, la GPEC (gestion prévisionnelle des emplois et des compétences) sera par ailleurs remise à plus tard alors que lors de la dernière réunion on nous demandait de reprendre les négociations, bref, à ne plus rien y comprendre !


Mais alors, pourquoi les règles n'ont pas été respectées auparavant si cette fonction permet de chapeauter un service en plus ?

la Direction a entériné également le non remplacement du responsable Unité de Traitement des Effluents, parti en retraite depuis quelques mois, nous avons  pourtant  besoin de ressources....

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