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04 / 08 / 2009
Rodolphe Helderlé / Journaliste
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Les bonnes raisons de passer en mode télétravail

La crise économique conjuguée aux préoccupations environnementalistes créent les conditions favorables pour que l'on reparle du télétravail, un mode d'organisation du travail dont le décollage est attendu depuis au moins 20 ans.

 

 

Le télétravail peut aussi faciliter les choses, dans le cadre des réorganisations qui se soldent par des fermetures de sites avec de la mobilité géographique imposée aux salariés. Ca pourrait être le cas chez France Télécom, chez SFR ou HP. Dans la même logique, il peut être utilisé pour accompagner les déménagements comme chez Microsoft. Il peut aussi être réservé aux seniors comme chez Wolters Kluwer France.


Les accords de télétravail se développent donc mais ne concernent que des effectifs réduits dans chaque entreprise. Car le télétravail peut coûter cher à une entreprise qui va prendre à sa charge les équipements nécessaires au domicile de chacun de ses télétravailleurs. C'est d'ailleurs pour cette raison que la direction de Norauto a fait marche arrière alors que la négociation d'un accord était bien engagée.

Les plans de prévention de la grippe A pourraient cet automne développer le recours au télétravail mais ca restera conjoncturel. Il n'y aura pas d'accord à la clé. Tout comme ces directions qui invitent leurs salariés à travailler de chez eux lors des grèves des transports.

Finalement, rares sont les entreprises dont le modèle organisationnel est jugé compatible avec un télétravail officiel. Les directions lui préfèrent un télétravail informel où l'on s'arrange sans rien contractualiser. Certaines directions vont plus loin et encouragent leurs salariés à s’installer en libéral, en consultant ou en auto-entrepreneur.

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