L'échéance électorale d'octobre prochain explique certainement en partie pourquoi la fédération CFDT des fonctionnaires a sondé, en partenariat avec la CFDT cadres, plus de 6 000 cadres des trois fonctions publiques (État, hospitalière et territoriale).

• En octobre, les fonctionnaires et les contractuels des fonctions publiques d'État et hospitalières vont  en effet élire près de 40 000 élus dans 2 000 comités techniques (CT), l'équivalent des CE du secteur privé. L'occasion de mesurer pour la première fois la représentativité des syndicats à tous les niveaux. Un enjeu majeur pour les confédérations.

En ciblant les cadres dans son sondage, catégorie A, la CFDT s'adresse à la population qui se trouve pour le moment la plus touchée par la succession des réformes. Des cadres qui estiment que les informations reçues sur les réformes sont insatisfaisantes, que leurs suggestions ne sont pas assez prises en compte et que leur marge de manœuvre est trop réduite.

Les répondants, 55 % de non-syndiqués, attendent avant tout des syndicats une capacité à peser sur l'amélioration des condition de travail. Une priorité qui passe devant les rémunérations et la défense des droits individuels.

Et 25 % des répondants ont accepté d'être ultérieurement contactés par courriel. De l'art d'utiliser le sondage comme arme pré-électorale.