La négociation d’entreprise en plein essor
Il est un rapport dont les conclusions sont très attendues, c’est celui du Député Jean-Frédéric Poisson portant sur « le rôle des branches professionnelles dans le renouvellement du dialogue social ». Une étude commandée par le Premier Ministre, François Fillon, le 4 novembre dernier, qui doit être rendue publique fin mars 2009. De fait, chacun sent bien qu’il s’agit de redéfinir le rôle de la branche alors que, dans les dernières années, la négociation dans l’entreprise s’est vue largement renforcée par le législateur.
« C’est une revendication patronale que l’on trouve partout en Europe. Même si la décentralisation n’est pas complète en France comme elle l’est désormais au Royaume-Uni, la négociation d’entreprise y est en plein essor » indique Udo Rehfeldt, chercheur spécialiste des relations professionnelles à l’IRES (Institut des recherches économiques et sociales).
On peut ainsi s’attendre à une réduction du nombre des fédérations dans les syndicats. Dans cette optique, il est à noter que la loi du 20 août 2008 recense quatre secteurs d’activité : l’industrie, le commerce, les services et le bâtiment.
Un schéma qui contraint dès à présent les syndicats à réfléchir à de nouvelles articulations et au renforcement des délégués syndicaux d’entreprises. Dans l’avenir, « il est possible que la structure fédérale soit davantage en soutien des délégués syndicaux dans l’entreprise et moins dans le pouvoir normatif » admet Danièle Karniewicz, secrétaire nationale en charge de la protection sociale de la CFE-CGC. Même écho du côté de la CFDT: « On va vers un changement de rôle de la branche, rôle qui reste à inventer et qui devrait probablement être davantage en appui des négociateurs d’entreprise », estime pour sa part Marcel Grignard, secrétaire national en charge du dialogue social.
Pour Michel Donnedu, secrétaire confédéral de la CGT, « il va falloir trouver les moyens de solidariser plusieurs négociations d’entreprises pour protéger les salariés. »
« C’est une revendication patronale que l’on trouve partout en Europe. Même si la décentralisation n’est pas complète en France comme elle l’est désormais au Royaume-Uni, la négociation d’entreprise y est en plein essor » indique Udo Rehfeldt, chercheur spécialiste des relations professionnelles à l’IRES (Institut des recherches économiques et sociales).
On peut ainsi s’attendre à une réduction du nombre des fédérations dans les syndicats. Dans cette optique, il est à noter que la loi du 20 août 2008 recense quatre secteurs d’activité : l’industrie, le commerce, les services et le bâtiment.
Un schéma qui contraint dès à présent les syndicats à réfléchir à de nouvelles articulations et au renforcement des délégués syndicaux d’entreprises. Dans l’avenir, « il est possible que la structure fédérale soit davantage en soutien des délégués syndicaux dans l’entreprise et moins dans le pouvoir normatif » admet Danièle Karniewicz, secrétaire nationale en charge de la protection sociale de la CFE-CGC. Même écho du côté de la CFDT: « On va vers un changement de rôle de la branche, rôle qui reste à inventer et qui devrait probablement être davantage en appui des négociateurs d’entreprise », estime pour sa part Marcel Grignard, secrétaire national en charge du dialogue social.
- Retrouvez la totalité de cet article dans décryptage titré « Le nouveau paysage de la négociation collective » qui pose la question des disparités sociales qui pourront exister entre les entreprises d’un même secteur.
Pour Michel Donnedu, secrétaire confédéral de la CGT, « il va falloir trouver les moyens de solidariser plusieurs négociations d’entreprises pour protéger les salariés. »
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