Organisations
Interruptions de carrière : quelles conséquences pour les salariés ?
Soixante-et-un pour cent des salariés français des entreprises de 10 salariés et plus ont connu au moins une interruption de leur carrière.
Les principaux motifs de ces interruptions de carrière tiennent aux éléments suivants :
Viennent ensuite, dans une moins mesure, une période de formation ou une autre raison personnelle, telle que suivre ou aider son conjoint.
La durée moyenne des interruptions de carrière est bien sûr liée à leurs motifs, mais surtout au sexe du salarié.
Ainsi, toutes raisons confondues, la durée moyenne d’interruption des femmes est largement plus importante que celle des hommes : 3 ans et 3 mois pour les premières, contre 1 an et 4 mois pour les seconds.
Parmi les salariés ayant connu au moins une interruption de carrière, seuls 8 % des hommes se sont arrêtés plus de 3 ans, alors que c’est le cas de 29 % des femmes.
Exemple : la durée moyenne d’interruption pour élever ses enfants est en moyenne de 1 an et 10 mois pour les hommes. Elle s’élève à 4 ans et 6 mois pour les femmes.
Les conséquences des interruptions portent principalement sur la rémunération.
Dans l’ensemble, le salaire horaire moyen des salariés ayant connu une ou plusieurs interruptions de carrière est inférieur de 18 % à celui des salariés ayant eu un parcours continu.
Cela peut s’expliquer en partie par la perte d’expérience professionnelle liée à l’interruption de carrière.
Quand on compare des salariés ayant des caractéristiques identiques (en termes par exemple de diplômes, de contrats et de temps de travail etc.), le salaire horaire moyen est toujours moins élevé parmi les salariés qui se sont arrêtés de travailler en cours de carrière. Et plus les périodes d’interruption sont longues, moins les salaires horaires sont élevés.
Source : Étude DARES –Interruptions de carrière professionnelle et salaires des hommes et des femmes en 2006 – février 2010.
Les principaux motifs de ces interruptions de carrière tiennent aux éléments suivants :
- le chômage, pour 49 % des salariés concernés ;
- s’occuper des enfants, pour 13 % ;
- la maladie, pour 13 %.
Viennent ensuite, dans une moins mesure, une période de formation ou une autre raison personnelle, telle que suivre ou aider son conjoint.
La durée moyenne des interruptions de carrière est bien sûr liée à leurs motifs, mais surtout au sexe du salarié.
Ainsi, toutes raisons confondues, la durée moyenne d’interruption des femmes est largement plus importante que celle des hommes : 3 ans et 3 mois pour les premières, contre 1 an et 4 mois pour les seconds.
Parmi les salariés ayant connu au moins une interruption de carrière, seuls 8 % des hommes se sont arrêtés plus de 3 ans, alors que c’est le cas de 29 % des femmes.
Exemple : la durée moyenne d’interruption pour élever ses enfants est en moyenne de 1 an et 10 mois pour les hommes. Elle s’élève à 4 ans et 6 mois pour les femmes.
Les conséquences des interruptions portent principalement sur la rémunération.
Dans l’ensemble, le salaire horaire moyen des salariés ayant connu une ou plusieurs interruptions de carrière est inférieur de 18 % à celui des salariés ayant eu un parcours continu.
Cela peut s’expliquer en partie par la perte d’expérience professionnelle liée à l’interruption de carrière.
Quand on compare des salariés ayant des caractéristiques identiques (en termes par exemple de diplômes, de contrats et de temps de travail etc.), le salaire horaire moyen est toujours moins élevé parmi les salariés qui se sont arrêtés de travailler en cours de carrière. Et plus les périodes d’interruption sont longues, moins les salaires horaires sont élevés.
Source : Étude DARES –Interruptions de carrière professionnelle et salaires des hommes et des femmes en 2006 – février 2010.
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