Ça se passe au syndicat X d'une branche professionnelle dont un représentant était à l'initiative d'une page Facebook qui chroniquait l'actualité de ce syndicat avec une grande liberté de ton.

Le 29 novembre, ce syndicaliste a décidé de fermer cette page dont il était administrateur.

La raison ? Une divergence sur la stratégie d'information avec une majorité du bureau de son syndicat.

Les autres membres du syndicat ne pouvait pas fermer la page à sa place puisqu'ils ne disposaient pas des droits d'administration.   

Le syndicat estimait que la communication n'était pas suffisamment axée sur l'actualité générale du secteur d'activité de la branche, tandis que l'administeur de la page tenait aussi à aborder les problématiques auxquelles sont confrontés les salariés du secteur et l'actualité des institutions représentatives du personnel.

Le syndicaliste a tenu à informer tous les « amis » de sa décision.

Voilà une fermeture de page syndicale qui illustre l'autonomie que permet un outil comme Facebook pour des représentants syndicaux.

• La personne concernée ne tient pas à ce que le nom de son syndicat apparaisse. Un sacré défi sur Facebook... Nous respectons ce choix. Une chose est claire, ce cas de figure est susceptible de concerner tous les syndicats.