Accord de rupture sur le temps de travail à la Maif : négocié avec les syndicats, co-construit avec les salariés
L’accord majoritaire sur l’organisation du temps de travail signé fin juillet par 3 syndicats fait radicalement bouger les lignes historiques en mettant la souplesse des salariés au service des besoins des clients. L’opposition syndicale aurait sans doute été plus marquée sans la démarche participative qui a impliqué 10% des salariés pendant 8 mois en amont d’une négociation qui n’a duré que 3 mois. C’est un « accord vivant » destiné à s’adapter en permanence aux contraintes économiques et aux retours d’expérience. De quoi troubler les potentiels signataires qui mesurent bien les risques de signer ou non.