Sécuritas condamné pour préjudice de carrière
Érik Biro a été engagé comme agent de surveillance en 1988. À partir de 2006, il a dénoncé un manque d'évolution puis à partir de 2011, les discriminations et entraves dont il s'estimait victime. Sa demande est alors restée sans suite. Selon lui, son appartenance syndicale à l'UNSA est la cause d'une discrimination dans son évolution de carrière.
Vague tableau
Au procès, Sécuritas a notamment fait valoir que 91 % des salariés placés dans une situation comparable sont classés à un coefficient égal ou inférieur à celui d'Érik Biro. Toutefois, il n'a pas échappé au CPH de Paris que le seul élément fourni par l'entreprise pour justifier ces 91 % est «un tableau sans nom et sans date d'entrée, sans fonction et que c'est de façon non contradictoire qu'est avancé ce fameux pourcentage».
Tirs (judiciaires) croisés
Le secrétaire général de la FMPS-UNSA est par ailleurs mis en examen pour des faits supposés d'abus de confiance commis au sein de sa fédération. Il conteste ceux-ci méthodiquement et a lancé une procédure pour atteinte à la présomption d'innocence en référé contre L'Express (voir notre écho du 3 mai), magazine qui a publié en février un article sur cette affaire. L'audience devait se tenir le 22 juin au TGI de Paris mais a été repoussée au 15 septembre.
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