En 2007, le taux d'emploi des salariés handicapés était de 7,03 % chez Schneider Electric. En 2007, le taux d'emploi est passé en dessous du seuil des 6 %, avec 5,88 %, puis 5,80 % en 2008. La direction négocie en ce moment un accord d'entreprise agréé pour gérer le montant qu'elle devrait verser à l'Agefiph, le fonds pour l'insertion professionnelle des personnes handicapées. Alors que l'accord 2001-2003 s’engageait sur 100 embauches et que le pari n'a pas été tenu, l'accord 2010-1012 conditionne l'engagement de recrutement des salariés handicapés au niveau global des embauches avec des planchers. Cela donnerait 5 embauches de salariés handicapés de 0 à 299 embauches en CDI dans le groupe, 15 pour 300 à 799 et 20, si plus de 800. « Une approche comptable pour le moins surprenante et qui ne réduira pas l’érosion du taux d’emploi direct constatée depuis plusieurs années », lance la CFE-CGC qui n'a pas signé l'accord. En 2008, le taux d'emploi direct était de 2,8 %. Les 3 % restant étant liés aux contrats de sous-traitance avec le milieu protégé. La CFE-CGC demandait une « responsabilisation par entité managériale car, s’il n’y a pas un engagement fort de chaque responsable d’entité, la mutualisation offerte par l’accord continuera de masquer les carences ». C'est ainsi que le taux d'emploi global de l'entité SEI est de 1,69 %... Et le syndicat de s'interroger : « Quelle sera inévitablement la contribution de SEI pour ses très mauvais résultats ? »