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08 / 06 / 2016 | 7 vues
Rodolphe Helderlé / Journaliste
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Quand la justification du licenciement de Jérôme Kerviel ne faisait pas l’ombre d’un doute pour la CGT de la Société Générale

Août 2013 : la CGT de la Société Générale déclarait : « il n’y a guère que Jean-Luc Mélenchon qui soit tombé dans le panneau d’une défense de Jérôme Kerviel » et sa « fumeuse théorie du complot ». Le jugement aux prud’hommes sur la justification du licenciement ne faisait alors pas l’ombre d’un doute pour le syndicat, du fait que « la convention collective de la banque en son article 28, lequel stipule qu’en cas de condamnation pénale, le licenciement est fondé »…

Le 7 juin, le conseil des prud'hommes de Paris a condamné la Société Générale à verser 450 000 euros à Jérôme Kerviel pour licenciement sans « cause réelle ni sérieuse », dans des conditions « vexatoires ».

En août 2014, Thomas M, ancien assistant de Jérôme Kerviel, licencié en mai 2008, avait eu gain de cause devant le conseil de prud'hommes de Nanterre, avec 70 000 euros d’indemnités pour licenciement sans cause réelle et sérieuse, ainsi qu'au remboursement des indemnités de chômage. Le juge n'avait pas fait valoir des conditions « vexatoires » mais « un préjudice considérable et durable en début de carrière ».

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