La direction des relations sociales de la Société Générale concocte un accord pour « pour fluidifier l’emploi et les mobilités ».

« À chaque restructuration entraînant des suppressions d’emplois à venir pendant les 3 prochaines années dans les services centraux, un dispositif du même type que le PSE de SGCIB serait mis en place, par vagues successives de 30 jours, renouvelables si l’objectif de suppressions d’emplois n’est pas atteint », rapporte la CGT de la Société Générale.

Le PSE en cours chez Société Générale Corporate and Investment Banking prévoit ainsi un dispositif classique de reclassements géré par un espace emploi et celui des départs pour projets externes avec une prime au départ rapide dans les 30 jours.

« Nous n’accepterons pas un PSE permanent qui permet de pousser des centaines de « volontaires » vers la sortie, à répétition, il n’y aura pas d’accord avec la CGT pour les « départs rapides » par vagues successives de 30 jours », prévient le syndicat qui voit dans ce projet d’accord « le rêve » d’une direction « de faire partir les volontaires avant même que les consultations des instances représentatives ne soient terminées ».

Jean-François Climent, directeur des relations sociales, réfute le qualificatif de « PSE permanent » et considère que le projet d’accord s’inscrit dans la logique d’anticipation de l’accord national interprofessionnel sur l’emploi du 11 janvier 2013. La négociation de l’accord devrait se clôturer le 30 janvier.