L’informatique de l’assurance maladie sévèrement critiquée
La Cour des Comptes juge sévèrement la manière dont est gérée la politique informatique de la CNAMTS.
L'État co-responsable
Le rapport indique que la CNAMTS n’est pas totalement responsable vu la multiplication des textes de loi et des modifications tarifaires du régime de santé qui obligent à assurer « dans l'urgence des modifications souvent complexes ». Exemple avec la franchise de 50 centimes sur les médicaments. La Cour des Comptes remarque cependant que ces « défaillances de l'État » n'ont pas été compensées par la CNAMTS.
Pilotage à vue
Faiblesses dans le pilotage des projets, trop de projets à la fois, nouvelles applications ou refontes majeures. Plus de 2 000 modifications annuelles significatives aux applications utilisées, notamment tarifaires. Volume de travail important qui manque de planification, d'évaluations.
« La DDSI (direction déléguée des systèmes d'information) pallie ses insuffisances de moyens en hébergeant en permanence et à grands frais près de 200 salariés de prestataires extérieurs. Elle manque aussi d'un nombre similaire d'informaticiens de haut niveau pour atteindre ses objectifs stratégiques ».
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