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22 / 09 / 2009 | 13 vues
Rodolphe Helderlé / Journaliste
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Entreprise et progrès : pour une approche globale et décomplexée des rémunérations

En partenariat avec le  cabinet FTP&A, l'association Entreprise et Progrès  publie un rapport intitulé "Rémunération des dirigeants : rupture du lien social".

"Il ne faut pas limiter la question de la  transparence de la rémunération à celle des dirigeants", affirme Vincent Prolongeau, président de l'association et DG de Pepsico.

Les directions vont-elles accepter d'informer plus finement les élus des comités d'entreprise sur les ventilations des rémunérations variables, des primes et autres périphériques de l'ensemble des salariés et pas simplement des cadres dirigeants ?  En guise de premier pas, vers une transparence accrue sur les niveaux de rémunération, le rapport d'Entreprise & Progrès préconise une « présentation de la structure de la rémunération... des dirigeants » dans le cadre du comité d'entreprise. Pas plus mais « l'esprit » d'un élargissement de cette transparence serait là...

Élargissement des retraites chapeaux et des stocks options

Voilà un rapport qui ne remet pas en cause les retraites chapeaux des dirigeants alors que le « système par répartition est insuffisant pour maintenir un taux de remplacement acceptable. » Le rapport préconise en revanche que la mise en place de retraites chapeaux pour les dirigeants, et même pour les cadres supérieurs, soit conditionnée à la mise en place d'un Perco pour l'ensemble des salariés.

Entreprise et Progrès plaide enfin pour un élargissement des bénéficiaires des plans de stocks options. Une façon de compléter les accords d'intéressement et de participation dont les niveaux « ne reflètent pas les performances des entreprises », lance Aline Jacquet-Duval, avocate associée du cabinet FTPA. Le plafonnement de l'intéressement serait en cause. Reste que rares sont les entreprises dont l'intéressement se situe au plafond fixé à la moitié du plafond annuel de Sécurité sociale (PASS) ou 20 % des salaires bruts versés aux salariés au cours de l'exercice.

Outre son plafonnement, l'intéressement ne permet surtout pas d'individualiser comme avec un plan de stocks options.

Le principe de non-substitution est un autre inconvénient de l'intéressement. Son versement ne peut en effet être à l’origine de la suppression ou de la réduction d’éléments de rémunération.

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