La commission Kaspar préconise des embauches contre un dialogue social rénové à La Poste
Jean Kaspar, président de la commission du grand dialogue de La Poste, a remis son rapport sur les conséquences humaines du changement, à la suite de plusieurs suicides sur le lieu de travail. Le rapport préconise notamment de « desserrer temporairement les contraintes sur les effectifs, pour permettre une nécessaire respiration pendant la mise au point des nouvelles méthodes de conduite du changement ». En clair, il s’agirait de recruter environ 5 000 personnes sur deux ans, « pour partie sous la forme de contrats de génération et de contrats d’alternances » pour « sanctuariser » les équivalents temps plein correspondants à la fois au dialogue social (2 000 emplois) et à la formation (3 000 emplois).
2 000 équivalents temps plein pour faire vivre le dialogue social à La Poste qui emploie 246 000 personnes, soit 0,8 représentant du personnel pour 100 salariés. Chez France Télécom Orange, on compte 308 équivalents temps plein au titre du crédit temps supplémentaire auxquels s'ajoute les 900 équivalents temps plein réglémentaires au titre des mandats des élus IRP (CE, DP, CHSCT) pour représenter les 105 000 salariés, soit un ratio supérieur à 1 pour 100. Le tout avec un budget annuel de plus de 3,7 millions d’euros dispatchés aux organisations syndicales (sur abonnement). Mystère sur le budget distribué par la direction de La Poste à ses organisations syndicales.
« Les principaux chiffres disponibles traduisent une indéniable activité du dialogue social. Mais pour le dire brutalement, le syndrome de la « réunionite » chronophage semble s’être emparé du dialogue social local », affirme un rapport qui plaide pour une évolution du dialogue social : « les dirigeants doivent s’appuyer davantage sur le dialogue social, partie intégrante de la stratégie. Les syndicats doivent quant à eux adapter leurs pratiques pour mieux prendre en compte les contraintes organisationnelles, et l’expression des aspirations individuelles des salariés ».
2 000 équivalents temps plein pour faire vivre le dialogue social à La Poste qui emploie 246 000 personnes, soit 0,8 représentant du personnel pour 100 salariés. Chez France Télécom Orange, on compte 308 équivalents temps plein au titre du crédit temps supplémentaire auxquels s'ajoute les 900 équivalents temps plein réglémentaires au titre des mandats des élus IRP (CE, DP, CHSCT) pour représenter les 105 000 salariés, soit un ratio supérieur à 1 pour 100. Le tout avec un budget annuel de plus de 3,7 millions d’euros dispatchés aux organisations syndicales (sur abonnement). Mystère sur le budget distribué par la direction de La Poste à ses organisations syndicales.
« Les principaux chiffres disponibles traduisent une indéniable activité du dialogue social. Mais pour le dire brutalement, le syndrome de la « réunionite » chronophage semble s’être emparé du dialogue social local », affirme un rapport qui plaide pour une évolution du dialogue social : « les dirigeants doivent s’appuyer davantage sur le dialogue social, partie intégrante de la stratégie. Les syndicats doivent quant à eux adapter leurs pratiques pour mieux prendre en compte les contraintes organisationnelles, et l’expression des aspirations individuelles des salariés ».
- Le rapport Sartorius sur la situation de PSA indique lui aussi que « le dialogue social semble développé, mais manque parfois de substance ».
Afficher les commentaires
maintenant La Poste "sait" : mais est-ce que ça change quelque