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Ces patrons de PME qui accordent une heure d’information syndicale avant les premières élections
En Seine-Saint-Denis, siège de son navire amiral confédéral, la CGT conserve de peu sa première place malgré une sévère chute de 14 % entre 2008 (36 %) et 2016 (22,2 %). De son côté, la CFDT (deuxième) progresse pour atteindre 21,3 %, contre 18 % en 2008. La volonté de s’organiser pour se faire une place dans les PME du département n’est pas étrangère à cette progression.
Depuis janvier 2017, la CFDT de Seine-Saint-Denis a négocié 108 protocoles préélectoraux ayant entraîné autant de dépôts de listes dans autant de PME où le désert syndical était jusqu’alors de mise.
L'organisation s’articule autour d’une union départementale qui assiste 4 syndicats partenaires : commerce, santé social, transport et services publics. « Nous demandons à pouvoir intervenir devant les salariés pendant une heure, sur le temps de travail. Cela surprend mais c’est très rarement refusé », prévient Pierre Scarfogliero, secrétaire général de l’union départementale CFDT de Seine-Saint-Denis.
Encore fait-il trouver les militants en capacité de ratisser les PME du département pour informer et échanger avec les salariés tout en négociant avec l'employeur…
Retrouvez les ingrédients de l’organisation > La stratégie gagnante de la CFDT pour s’implanter dans les PME de Seine-Saint-Denis.