Organisations
Bilan de la mobilisation du 20 juin 2011 dans les centres d'appels
Le patronat du secteur se plaint de l’image déplorable des centres d’appels et rejette la faute sur les journalistes qui ne comprendraient pas que le métier a changé, qu’ils sont socialement plus responsables.
Ils oublient un peu vite leurs responsabilités dans cette situation.
Avec une ancienneté moyenne dépassant à peine les 3 ans, un recours toujours aussi intensif aux contrats précaires, contrairement aux affirmations du SP2C, un flicage de chaque minute, une pression toujours plus accrue et une demande de compétences de plus en plus aigüe, le tout rémunéré au niveau du SMIC.
La question des salaires devient de plus en plus prégnante pour les salariés du secteur dont les rémunérations sont, depuis des années, alignés sur le SMIC. Et que la politique salariale menée par le patronat tend à privilégier l’augmentation de la part variable de la rémunération au détriment de la fixe. Cette politique concourt à précariser les rémunérations après les avoir instaurées en matière d’emplois.
Pourtant, les entreprises prestataires de services en relation clients sont loin de connaître des difficultés financières. Bien au contraire, en 2010, elles ont renoué avec les profits et ce, après une légère baisse l’année précédente.
Profits pour les entreprises et dividendes pour les actionnaires grâce au travail des personnels qui perçoivent un salaire qui ne leur permet pas, à eux, de vivre.
Le 20 juin, nous avons pris date pour amplifier le mouvement dès la rentrée dans notre secteur et mieux encore en interprofessionnel, afin de pouvoir intervenir dans le cadre des négociations salariales qui s’ouvre le 28 juin, dans la branche des prestataires de services dont dépendent les centres d’appels externalisés.
Ils oublient un peu vite leurs responsabilités dans cette situation.
Avec une ancienneté moyenne dépassant à peine les 3 ans, un recours toujours aussi intensif aux contrats précaires, contrairement aux affirmations du SP2C, un flicage de chaque minute, une pression toujours plus accrue et une demande de compétences de plus en plus aigüe, le tout rémunéré au niveau du SMIC.
La question des salaires devient de plus en plus prégnante pour les salariés du secteur dont les rémunérations sont, depuis des années, alignés sur le SMIC. Et que la politique salariale menée par le patronat tend à privilégier l’augmentation de la part variable de la rémunération au détriment de la fixe. Cette politique concourt à précariser les rémunérations après les avoir instaurées en matière d’emplois.
Pourtant, les entreprises prestataires de services en relation clients sont loin de connaître des difficultés financières. Bien au contraire, en 2010, elles ont renoué avec les profits et ce, après une légère baisse l’année précédente.
Profits pour les entreprises et dividendes pour les actionnaires grâce au travail des personnels qui perçoivent un salaire qui ne leur permet pas, à eux, de vivre.
- C'est pour ces raisons que 37 % des salariés des centres d’appels prestataires se sont mobilisés hier, à l’appel des organisations syndicales CFDT, CFTC, CGT, FO et SUD, avec des arrêts de travail allant d’une heure à la journée entière. Elle a touché les grands noms du secteur : Téléperformance, Webhelp, Arvato, Armatis, Acticall, CCA International, B2S, Lasercontact etc.
Le 20 juin, nous avons pris date pour amplifier le mouvement dès la rentrée dans notre secteur et mieux encore en interprofessionnel, afin de pouvoir intervenir dans le cadre des négociations salariales qui s’ouvre le 28 juin, dans la branche des prestataires de services dont dépendent les centres d’appels externalisés.
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