Le droit d’opposition, une arme légale qui fâche les directions, les syndicats signataires et parfois les salariés
Rares sont les syndicats qui peuvent se permettre le luxe de faire tomber des accords à eux tout seuls en faisant jouer leur droit d’opposition. Avec plus de 51 % des voix, la CGT de Monoprix a successivement planté un accord d’intéressement au début de l’année puis l’accord sur le « travail en soirée » en septembre, au grand dam de la direction et des syndicats signataires. Quand plusieurs syndicats font alliance pour sortir un droit d’opposition, c’est souvent avec des motivations différentes. Le point sur un droit fort, à manier avec précaution, au risque de frustrer les salariés concernés par les accords dénoncés. Surtout quand la direction n’ouvre pas une nouvelle négociation.