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30 / 06 / 2011 | 2 vues
Rodolphe Helderlé / Journaliste
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Aux États-Unis, le professionnalisme syndical se paie cher

La compétence syndicale se paie cher et sans complexe aux États-Unis. Les cotisations le permettent. John Prater, président d’Alpâ, le syndicat des pilotes de ligne, employant 812 salariés, se rémunère ainsi 337 000 euros par an. La fourchette haute. En moyenne, les têtes d'affiche se rémunèrent entre 150 000 et 200 000 euros par an. Au SEUI, le syndicat des employés, qui emploie plus de 1 000 personnes, les vingt premiers salaires représentent une enveloppe de 2,5 millions d’euros. La présidente émarge à 175 000 euros par an. Si vous voulez en savoir plus sur les rémunérations des dirigeants de SEUI, rendez-vous sur ce lien, celui du Ministère du Travail américain, et tapez le code 000-137. Toutes les informations sur les salaires des dirigeants de tous les syndicats, leurs défraiements sont en ligne sur ce site.

  • La contrainte de la transparence financière qui s'impose aux syndicats américains ne s’arrête pas aux salaires. Chaque syndicat met sur la place publique toutes les subventions qu’il verse et leur nature...

Autant de données publiques que met en forme Union Facts, un site patronal qui dénonce le pouvoir d’influence et d’intimidation des syndicats américains, au travers des fiches présentant chaque organisation. L’occasion de mesurer le poids du lobbying avec, au passage, comme un léger contraste avec la transparence à la française. Une chose est certaine, les responsables des syndicats américains ne sont pas attaqués sur leur niveau de salaire.

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