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Anomalie dans la prise en charge des ALD (affections de longue durée)
Comment un salarié atteint d'une ALD (affection de longue durée), qui fait l'effort de travailler 1 251 heures, sur 1 551 heures possibles sur son année (les 300 heures qui manquent sont le traitement en chimiothérapie) se voit refuser la prise en charge de ses arrêts maladie par la Sécurité sociale.
- La période de prise en considération est une période de 3 ans, fixée à partir du début de l’affection.
- Le nombre d’indemnités journalières est fixé à 1 080 IJ (3 ans).
- L’ouverture d’un nouveau délai de 3 ans est conditionné à une reprise continue du travail pendant 1 an et, par dérogation, la poursuite de l’indemnisation peut se faire si l’assuré a bénéficié de moins de 360 IJ servies à la fin des 3 ans (toutes affections confondues).
Qu’advient-il d’un salarié atteint d’une ALD, et qui a décidé de continuer à travailler malgré la maladie (ce qui est tout de même préconisé par le corps médical) et qui, après les 3 ans et les 360 IJ, est toujours au travail ?
- La sécurité sociale refuse désormais d’indemniser ses arrêts de travail nécessaires pour suivre ses séances de chimiothérapie, c’est ce qu’on pourrait appeler une double peine !
À la Sécurité sociale, on lui répond qu’on applique les textes, pourtant revoir des textes inadaptés aux progrès de la médecine ne semble pas très compliqué.
La médecine fait des progrès, les textes doivent donc s'adapter.
- Protection sociale parrainé par MNH