Deux centres d'appel de Free basés à Marseille (Certicall) et Bordeaux (Equaline) sont la proie d'une intense agitation sociale autour d'un accord d'annualisation du temps de travail mis à la signature par Iliad, propriétaire de Free. Plusieurs débrayages ont eu lieu depuis le mardi 25 mars et sont renouvelés de jour en jour. Face à une direction intransigeante, les coup bas commencent à pleuvoir entre syndicats.

Pas signé

Majoritaire dans l'UES constituée par les six centres d'appel du groupe, la CFDT s'est alliée à l'UNSA pour signer l'accord sur Bordeaux. Ce qui déclenche l'ire des autres organisations. Dans un tract, SUD accuse la CFDT d'avoir aussi brisé le front intersyndical à Marseille pour discuter d'une d'annualisation basée sur 9 semaines « hautes » au lieu de 12. Mais la F3C CFDT précise que l'accord n'a toujours pas été signé sur Certicall. Le conflit se durcit et menace, par solidarité avec la province, de s'étendre désormais aux quatre centres franciliens...

Référendum qui dit non à l'accord, « sabotage » de la hotline de Free, intimidations sur des salariés... Retrouvez les germes du conflit social dans la partie « abonnés » : Trouble négociation sur l'annualisation dans les centres d'appel de Free