Mercredi 12 janvier, Eric Verhaeghe a démissionné de son mandat de président de l’Apec où il représentait le Medef. Son plan stratégique, qui visait à faire passer cet organisme paritaire à 100 % dans le champ concurrentiel en 5 ans, n'a pas été accepté par l'organisation patronale. Plus rien n'aurait alors justifié le paritarisme.
Un point majeur des évolutions du dialogue social dans la fonction publique.
Il est enfin en ligne. Le rapport de l'Igas (Inspection générale des affaires sociales) sur l'Apec est enfin à l'air libre.
Beaucoup des titres du sommaire sont saignants. Morceaux choisis :
En censurant les articles portant sur la médecine du travail de la loi sur la retraite, le Conseil constitutionnel fait des heureux.
Y aurait-il une « affaire » Malakoff Médéric si le délégué général de cette institution de prévoyance n'était pas Guillaume Sarkozy, le grand frère du Président ? Pas certain. Malakoff Médéric est donc « sur la sellette » en raison de son projet de création d'une filiale épargne retraite avec CNP Assurances.
Le conseil d'administration de l'Apec du 15 septembre prochain s'annonce tendu. La direction y présentera officiellement sa stratégie pour justifier clairement de l'usage « d'intérêt public » des 94 millions d'euros de cotisations encaissées chaque année sur les salaires des cadres auxquels l'association paritaire doit proposer en retour des services gratuits.
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