Le mercredi 7 avril 2010, lors des négociations sur le découpage interne pour les élections professionnelles futures à la RATP, parmi les 8 syndicats représentatifs de l’entreprise (UNSA-RATP, CFDT, CFE/CGC, Fédération des Syndicats Indépendants de la RATP, CFTC, CGT-FO, la CGT), 6 syndicats représentant 54,36 % du personnel quittent la table des négociations.

• Seules les organisations syndicales CGT-FO et la CGT acceptent de discuter de la proposition de l’entreprise de faire disparaître l’instance sociale CDEP RER (instance représentative de défenses du personnel au niveau du département de métier) au profit d’une instance unique « Métro–SEM–RER ».

Des organisations syndicales comme la CGT par exemple, nous avaient habitués à plus d’opposition devant une politique de productivité affichée par l’entreprise.

Depuis le départ de Mme Josette Théophile (ancienne responsable des ressources humaines de la RATP) qui arrivait en dépit de son caractère tranché à mener un dialogue social constructif, son successeur, M. Paul Peny n’a toujours pas démontré de gestes manifestes d’un bon dialogue social.

Les organisations syndicales qui ont quitté la table des négociations ne veulent pas pour autant pratiquer la politique de la chaise vide et ont adressé en ce sens un courrier commun ce jour à la direction pour lui demander de ré-examiner son projet afin de faciliter l’aboutissement des négociations.