Pour un maillage national des centres de consultation en souffrance au travail
Le rapport d'information parlementaire relatif au syndrome d’épuisement professionnel porté par les députés Gérard Sebaoun et Yves Censi a été examiné par la commission des affaires sociales le mercredi 15 février.
La première des 27 propositions vise à mettre en place un centre national de référence sur la
santé psychique au travail qui chapeauterait un réseau de centres de consultation en souffrance au travail dont le maillage est encore trop peu étendu.
Ce réseau permettrait « des diagnostics plus rapides » et surtout en lien avec le travail. Selon le rapport, la prise en charge des victimes d'épuisement professionnel par la médecine générale ou la médecine psychiatrique « ne fait pas le lien avec leur travail ».
Lire nos deux derniers décryptages sur les réseaux d’accompagnement externes :
La prise en charge des salariés en burn-out vue par 4 réseaux d’accompagnement
Burn-out : faut-il tout de suite aborder la question du travail pour soigner ?
Au registre des conditions d’une reconnaissance de l'épuisement professionnel comme maladie professionnelle, le rapport propose d'expérimenter, pour une durée limitée, un abaissement à 10 % du taux d’incapacité permanente (IPP) contre 25 % actuellement. Toutes les pathologies, hors tableaux des maladies professionnelles, seraient concernées pour ne pas créer une rupture d’égalité, assure Gérard Sebaou.
- Santé au travail parrainé par Groupe Technologia