Notre organisation syndicale entend s’engager pour l’égalité professionnelle hommes-femmes au sein des entreprises.

À cet effet, notre fédération a analysé en détail le nouveau système de mesures des écarts salariaux, opérationnel dès cette année, présenté par Murielle Penicaud et qui aborde les points suivants :

• le premier critère porte sur l’écart de rémunération et compte pour 40 points de la note ;

• le deuxième critère évalue le pourcentage d’hommes et de femmes ayant perçu une augmentation dans l’année et totalise 20 points de la note finale ;

• le troisième critère porte sur l’évaluation des promotions en entreprise pour 15 points ;

• le quatrième critère concerne les congés de maternité et vaut pour 15 points.

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Pour obtenir les 10 derniers points, une entreprise devra compter au moins quatre femmes parmi ses dix plus hauts salaires. Voir l'analyse plus fine en pièce jointe.

Pour nous, l’objectif final demeure la suppression de la totalité des écarts de rémunération. C’est pourquoi les accords d'égalité professionnelle doivent permettre d’agir plus largement sur le sujet en agissant sur l’organisation du travail, l’articulation vie privée/vie professionnelle et la parentalité.

L'accord de branche « éga pro », en cours de négociation, doit s'élaborer en poursuivant les actions et les ambitions des accords précédents et en renforçant les engagements et les actions pour cette cause.

Pour ce prochain accord, contribuer à la féminisation des métiers techniques pour plus de mixité dans les entreprises devient un axe important.

Cet accord accordera également une place importante aux engagements concrets pour lutter contre les violences sexuelles et les agissements sexistes au travail.

• Retrouvez les notes des entreprises des IEG

Source > FNEM FO