Le 23 septembre, le comité d’entreprise était consulté sur une restructuration prévue depuis la fermeture du « grilleur » en décembre 2008.

Une information du comité d’entreprise avait été faite en décembre, puis plus rien…Certaines dispositions ont d’ailleurs été appliquées dès le mois de janvier, sans l’avis du comité d'entreprise.

C’est cette semaine que la direction a décidé d’obtenir l’avis du comité pour réduire l’effectif de la section concernée.

Le débat s’est quelque peu envenimé suite à l’insistance de la direction pour obtenir un avis ferme alors que le comité souhaite une période d’essai en phase réelle pour lever tous les problèmes avant de se prononcer, le CHSCT n’ayant par ailleurs pas été préalablement consulté.

La direction a mis en avant l’urgence d’avancer comme à son habitude, fustigeant le comité de freiner l’avancement des projets.

Nous avons en mémoire la demande de la direction en juillet permettant de rappeler du personnel qu’elle avait forcé à prendre ses congés. Le comité d'entreprise avait proposé de dédommager le personnel d’un jour de congé pour trois jours travaillés, mais dans l’urgence, le comité a commis une bévue car le personnel en horaire de jour qui a été rappelé, souvent pour cinq jours, s’est senti lésé car il n’a pu bénéficier que d’un jour de congé. Lorsque les réclamations ont fusé, la direction a répondu que c’était le comité qui en avait décidé ainsi.

S’agissant de travailler dans l’urgence, comprenez qu’on est maintenant obligé de prendre le temps de réfléchir.