Surprise, le 17 décembre, la direction de l'enseigne (le réseau des guichets) de La Poste a annoncé le retrait de l'accord sur la modulation du temps de travail qui devait être proposé à la signature le jour même. Si la CFDT et la CFE-CGC s'étaient montrées favorables à cet accord, il n'en allait pas de même pour les autres organisations syndicales.

L'accord prévoyait d'instaurer l’annualisation du temps de travail en adaptant la durée de travail en fonction de semaines fortes, moyennes ou faibles. "Il se serait concrétisé par moins de guichetiers pendant les périodes faibles et pas forcément plus en période forte. L’Enseigne annonçant en parallèle l’automatisation d’un certain nombre d’opérations donc une diminution du nombre de guichetiers", souligne SUD.

Pour la CFDT, l'absence d'un accord sur la modulation va inviter la direction à profiter de la loi du 20 août 2008 qui "renforce les pouvoirs patronaux sur l’organisation du temps de travail, en développant le « gré à gré », comme si un individu avait le rapport de force nécessaire pour négocier son temps de travail avec ses patrons."

SUD concède que  "l’enseigne tentera de revenir par des voie détournées sur le principe de la modulation." Que va t-il se passer au niveau de la politique des promotions que la direction avait mis dans la balance en contrepartie d'un accord sur la modulation ?