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Intéressement 2011-2013 chez Renault : les filiales étrangères n'ont pas adhéré
Le constructeur fait cavalier seul avec son accord d'intéressement triennal signé fin 2010 et qui sera renégocié prochainement. Il est l'un des rares groupes de taille mondiale à offrir la possibilité à ses filiales détenues à plus de 50 % au Brésil, en Russie, en Turquie etc. de bénéficier des fruits de sa croissance. Son architecture met en œuvre un volet global, assis sur un indicateur financier (seuil de marge opérationnelle) ainsi qu'un volet local assis sur les performances et négocié au niveau de chaque établissement.
Exemple au siège de Renault
L'accord local prévoit des dotations de primes à caractère collectif, avec notamment un barème calé sur la réduction de la consommation électrique. En 2010, 55 % des PC fixes au siège du constructeur (soit 20 000 postes) sont restés allumés indûment le week-end. L'équivalent d'une facture d'électricité de 400 000 euros. Les résultats d'un ensemble de mesures sur le pourcentage du parc de PC allumés à l'instant T conditionnent l'obtention de cette prime, échelonnée de 0 à 90 euros.
Mais pour rentrer dans l'accord d'intéressement « monde » de Renault et bénéficier du volet global, les filiales étrangères, via un accord local, devaient de fait s'attaquer à leur système de rémunération. Un chantier manifestement trop complexe...
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Pourquoi les filiales étrangères de Renault ont boudé l'accord d'intéressement « monde ».