Le rôle du CSE en matière de maladie professionnelle
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La loi du 21 août 2003 portant réforme des retraites (dite réforme Fillon) contient une sorte d'accord : mesures de report de l’âge de la retraite et d’allongement de la durée travaillée en contrepartie de mesures d’exception pour les travailleurs exposés à des travaux « pénibles » susceptibles de diminuer leur espérance de vie et d’altérer leur espérance de vie en « bonne santé ».
C’est une révélation qui a rendu la mairie de Paris furieuse : il faut dire que l’article publié sur le site du syndicat UNSA des attachés d’administration parisienne, un corps de catégorie A, vaut son pesant d'or.
Avec un ratio de 322 reconnaissances de TMS en maladies professionnelles pour 100 000 assurés, la France se place à la première place des pays européens. L'Espagne arrive en deuxième position, loin derrière, avec un ratio de 94. Toute proche, la Belgique se place troisième, avec un ratio de 82 sur la base des dernières statistiques (2014) recueillies par Eurogip (*).
« Le système de reconnaissance des maladies professionnelles est complètement dépassé sur le plan scientifique.
Si l’on excepte les cas liés à l’amiante (plusieurs milliers de décès par an), les cancers d’origine professionnelle ont connu une augmentation de 10,33 % en 2014, selon le bilan annuel de l’Assurance-maladie présenté le 12 novembre.
Dans 45 % des cas, ce sont des cancers de la vessie et des cancers liés aux poussières de bois, comme des cancers de la face, dans 25 % des cas.
Les questions de prévention et de santé au travail sont devenues des enjeux majeurs de santé publique. L’aire urbaine de Montpellier (8ème ville de France) n’est pas épargnée, au contraire.
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