La longue séquence électorale française s’est enfin terminée avec deux grands constats sur le plan du renouvellement du personnel politique. Tout d’abord une ouverture sans précédent au sein de l’Assemblée nationale vers la société civile, notamment vers les femmes. Ce qui est une avancée dont il est encore trop tôt pour apercevoir la portée.
Le recours aux expertises classiques est affaibli par le projet d’ordonnance sur le futur comité social et économique et sa possible extension en conseil d’entreprise sans que les élus aient pour autant davantage les moyens de se faire conseiller. C’est l’amer constat des cabinets qui interviennent auprès des instances.
Les salariés français sont à l’évidence attachés aux deux instances représentatives du personnel (comité d'entreprise et comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail). C’est ce que révèle une étude publiée par Technologia le 4 juillet dernier. Un quart des salariés affirme en effet avoir déjà sollicité un représentant du personnel au cours de l'année écoulée.
Pour 67 % des répondants, les conditions de travail, la santé et la sécurité sont les premiers sujets de mobilisation des représentants.
Le 27 juin, dans le cadre de l'initiative « Quel CE pour demain ? », les organisations syndicales étaient invitées à partager leur vision de l’avenir des CE, au cœur de la réforme du code du travail engagée par le pouvoir exécutif.
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- Jean-Claude Delgenes, fondateur et directeur général de Technologia
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