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30 / 06 / 2011 | 394 vues
Joseph Islam / Membre
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Quid de la valorisation des métiers de moniteurs d’atelier et des éducateurs techniques spécialisés en ESAT ?

Actuellement, une problématique semble agiter le secteur dit du travail protégé avec le contexte économique sous tension concernant sa mission économique. Pour rappel un ESAT (établissement et services d’aide par le travail), c'est une double mission «  économique et médico-sociale ». Les ESAT assurant un soutien médico-social et éducatif et offrant des activités à caractère professionnel à des personnes handicapées ayant une capacité réduite de travail. Objectif éducatif : avoir un accès aux droits à la formation  équitable pour les travailleurs dits « handicapés » sur l’ensemble du territoire national et plus précisément à la reconnaissance des savoir-faire, compétences et dispositifs de VAE.

Mon propos va tenter d’aborder l’évolution du rôle et fonction des moniteurs d’atelier, des éducateurs techniques spécialisés dans l’exercice de leurs missions médico-sociale.

Aujourd’hui, on peut faire le constat suivant : sans une formation qualifiante permettant la promotion sociale des moniteurs d’atelier, la mission peut difficilement être mise en œuvre avec les moyens actuels et sans tenir compte de la formation des encadrants.

Aujourd’hui, la formation des éducateurs techniques spécialisés à été reformé par l’arrêté du 18 mai 2009, celle des moniteurs tarde un peu avec deux CQFMA (certificats de qualification à la fonction de moniteur d’atelier), l’un dit de première classe, le second dit de seconde classe situé dans la convention collective du 15 mars 1966.

  • En début de carrière, la différence salariale est de 85 € entre les moniteurs d’atelier de seconde classe et les moniteurs d’atelier de première classe ou les éducateurs techniques spécialisés.


Ces dernières années, par exemple, les AMP, les moniteurs éducateurs ont vu la rénovation des référentiel en DE (diplômes d’État), alors que les moniteurs en sont encore au CQFMA (certificat de qualification à la fonction de moniteur d’atelier).

  • Dans une période ou la valeur travail, la promotion sociale est vantée, il me semble curieux que la reconnaissance de ces professionnels tarde à ce point.


Enfin, sans reconnaissance ni inscription au RNCP (répertoire national des certifications professionnelles) de ces diplômes (CQFMA) rénovés qui tiennent compte de la réforme LMD (licence master doctorat), sans prise en compte des nouvelles missions, de l’évolution du rôle et fonction, tout ce qui se véhicule autour de la question des ateliers relèvent d’une tentative de tromperie.

Comment faire fonctionner un dispositif de formation à destination des travailleurs d’ESAT, sans se soucier de la formation des  salariés chargés de la mise en œuvre au plus près du terrain ?

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