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Pas que des élus au PSE de la Société Générale
À la Société Générale, l'espace emploi-mobilité a ouvert ses portes le 2 avril 2012 afin d'étudier le projet de salariés interessés par un départ ou un reclassement.
Le PSE prévoit la suppression de 880 postes dans la banque d'investissement (SGIB).
Sur ces 1 265 salariés, 723 étaient interessés par un départ volontaire et 330 pour un reclassement dans l'entreprise.
À ce jour, la direction ne communique pas le nombre de projets de départs volontaires déposés. Elle indique que sur 400 services affectés par les suppressions de poste, 197 ont atteint leur objectif.
La commission de recours (entre syndicats et direction), qui s'est tenue le 19 avril, a étudié le cas d'une cinquantaine de candidats ayant reçu une lettre de refus. Lors de cette commission, très peu de candidats ont trouvé grâce aux yeux de la direction. Celle-ci arguant la perte de compétences clefs ou la présentation d'un projet de départ pas assez abouti.
L'enjeu est donc de taille pour les candidats.
Le PSE prévoit la suppression de 880 postes dans la banque d'investissement (SGIB).
- Les bénéficiaires dits directs, ceux issus de la branche banque d'investissement (SGIB) et dont un poste correspondant à leur emploi est supprimé dans leur service étaient 1 265 au 6 avril à avoir pris rendez-vous avec un conseiller de l'espace emploi-mobilité.
Sur ces 1 265 salariés, 723 étaient interessés par un départ volontaire et 330 pour un reclassement dans l'entreprise.
- Les bénéficiaires dits indirects, c'est-à dire tous les autres, dont la libération d'un poste permettrait le reclassement d'un salarié étaient environ 1 000 à avoir pris rendez-vous, toujours au 6 avril. Une grande majorité de ces salariés étant interessée par un départ volontaire.
À ce jour, la direction ne communique pas le nombre de projets de départs volontaires déposés. Elle indique que sur 400 services affectés par les suppressions de poste, 197 ont atteint leur objectif.
La commission de recours (entre syndicats et direction), qui s'est tenue le 19 avril, a étudié le cas d'une cinquantaine de candidats ayant reçu une lettre de refus. Lors de cette commission, très peu de candidats ont trouvé grâce aux yeux de la direction. Celle-ci arguant la perte de compétences clefs ou la présentation d'un projet de départ pas assez abouti.
- Dans le cas d'un départ volontaire conclu le premier mois, soit au plus tard le 2 mai 2012, les candidats voient leur prime de départ majorée de 30 % avec un minima à 20 000 euros bruts.
L'enjeu est donc de taille pour les candidats.
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