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28 / 06 / 2024 | 31 vues
Fabien Brisard / Abonné
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La protection sociale ne peut plus faire l'objet de propositions simplistes à l'instar du "toujours plus"

La France consacre à la Protection sociale 32,2 % de son PIB soit 849 milliards d'euros de prestations sociales. Se convertir à un système économique marqué par l’efficience et l’efficacité devrait alors être la direction à prendre pour assurer la viabilité de notre système de solidarité. On constate cependant que dans le champ des dépenses sociales, la règle du « toujours plus » semble encore en vigueur. Mais jusqu’à quand ? Notre système est confronté, nous le savons, à des défis bien connus qui interrogent notre modèle de financement.

 

Nous ne pouvons donc plus faire l’économie d’une réflexion collective sur le sujet :
 

- Quels choix devraient être effectués en termes de socialisation du risque ?

- Pouvons-nous continuer à générer de la dette pour financer notre système ?

- Comment réformer pour assurer la pérennité de notre patrimoine commun ?

 

C’est à ces questions que doivent répondre les différentes forces politiques qui aspirent demain à gouverner la France ! Il y va de la survie de notre pacte social, garant de la cohésion nationale !

 

Dans un contexte de profondes mutations de notre système de protection sociale, les élections législatives représentent une occasion idéale pour interroger les candidats sur leurs propositions en la matière.

 

Le CRAPS, fidèle à sa mission transpartisane, souhaite donc saisir cette opportunité pour initier un débat sur l'avenir de notre système de protection sociale, qui ne doit pas être la grande absente de ces élections et encore moins faire l’objet de propositions simplistes à l’instar du « toujours plus ».

 

À travers une série de questions posées jusqu'à la fin de la semaine, le CRAPS propose aux candidats de développer leur vision d'un système de protection sociale moderne, efficace, lisible et garant de la cohésion nationale.

 

Ces interrogations couvriront divers aspects (non-exhaustifs) de notre système, tels que les retraites et la démographie, le financement et les dépenses publiques, les territoires de santé, la gouvernance du système de santé, ou encore les principes philosophiques de la sécurité sociale. Par cette démarche, le CRAPS entend contribuer à une meilleure compréhension des enjeux de notre modèle social par l'ensemble de la société.

 

À travers cette interpellation, le CRAPS rappelle par ailleurs son attachement à un système de protection sociale placé au service de chacun, sans distinction de quelque nature que ce soit, et réaffirme son engagement républicain pour construire une société plus juste, plus éclairée, plus démocratique, plus fraternelle et solidaire.

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LES  ECLAIRAGES PROPOSES PAR LE CRAPS PAR :

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- Éric Chenut, Président de la Fédération Nationale de la Mutualité Française

- Gilles Girard, Directeur Général de Thémis Conseil

- Hervé Chapron, Membre du Comité directeur du CRAPS

- Jean-Pascal Beaufret, Conseiller pour Ring Capital – ancien Directeur général des Impôts

- Bruno Coquet, Expert du marché du travail

-Sébastien Guérard,  Président des Libéraux de santé

Lamine Gharbi, Président de la Fédération de l’Hospitalisation Privée

- Joseph Tedesco, Directeur Général du CNEH

- Pr Alain Bernard, Président de l’IRAPS Bourgogne Franche-Comté

- Sophie Beaupère, Déléguée Générale d’Unicancer

- Dr Jean-Paul Ortiz, Président d’Honneur de la CSMF

- Christophe Jacquinet, Fondateur de Santéliance Conseil, ancien Directeur Général des Agences Régionales de Santé Picardie et Rhône-Alpes, membre du think tank CRAPS

- Stéphane Pardoux, Directeur Général de l’ANAP

 

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