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À chaque réorganisation, la Poste considère que Facteo permet de travailler autant en moins de temps
Outil de travail devenu indispensable aux facteurs, aux agents des services « arrière », aux encadrants et aux cadres, l'application mobile Facteo a vu ses applications se multiplier au fil du temps. Aujourd’hui, il est devenu une aide précieuse pour bon nombre de tâches :
- parcours de la tournée,
- prise en charge des objets signalés et des colis,
- alerte pour les réclamations,
- signalement des ordres de réexpédition,
- gestion des procurations,
- dispense des « e-formations » etc.
Mais Facteo est aussi une arme redoutable pour la Poste. En effet, à chaque réorganisation, la Poste considère que Facteo permet de travailler autant en moins de temps, ce qui l’amène à supprimer des emplois. Certes, certaines tâches sont simplifiées mais il y a une limite à ne pas dépasser !
Les positions de travail les plus touchées sont les positions « arrière », la Poste estimant les travaux intérieurs moins importants. Or tout le monde sait qu’il y a un écart entre la théorie et la pratique, que l’agent des services « arrière » doit s’adapter aux aléas des tournées, que Facteo ne peut pas tout faire et, surtout, qu'il ne fait rien sans le postier.
À ce constat s’ajoute un problème social. En supprimant ces postes de travail, la Poste met bon nombre d’agents en difficulté car les positions « arrière » permettent à ceux ayant des problèmes de santé de garder un emploi à la distribution, ce qui évite des licenciements pour inaptitude.
L’utilisation de Facteo a demandé une adaptabilité et une réactivité importante à tous les agents et la Poste doit maintenant reconnaître les efforts des postiers. Aussi, notre fédération revendique :
- le respect par une prise en compte complète du temps de travail,
- la reconnaissance par des augmentations de salaire,
- et l'arrêt des suppressions d’emplois et des licenciements pour inaptitude.