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La valeur du point est-elle plus favorable en Belgique ?
En question préalable à la réunion paritaire nationale « salaires » du 18 décembre 2012, le SNFOCOS à demandé si le nouveau directeur de l’UCANSS avait obtenu le mandat tant attendu pour commencer à négocier très prochainement sur la classification des emplois. La réponse est non.
Explication du directeur : « ce dossier est très complexe et toutes les conditions de la négociation ne sont pas encore réunies ». Pour la troisième année consécutive, le sujet (bien qu’inscrit par le comité executif au planning des négociations annuelles et ayant fait l’objet d’un engagement du directeur de l’UCANSS, réitéré à deux reprises cette année pour obtenir un mandat afin d'ouvrir la négociation avant fin 2012) ne sera pas traité. Il s’agit pourtant d’un sujet ayant fait l’objet de deux groupes de travail durant l’année 2012 et dont la priorité n’est plus à démontrer.
Pour rester dans le ton de l’actualité des médias nationaux du moment, passons maintenant la question du jour : « la valeur du point est-elle plus favorable en Belgique ? »
A priori et au vu de la proposition de l’UCANSS, on peut se dire que oui.
En effet, après trois quarts d’heure de circonvolutions oratoires pour arriver au but et trois roulements de tambour, l’augmentation est de : 0%.
Précisons tout de même ce qui doit l’être, histoire de « rassurer » les salariés de l’institution… L’employeur a bien insisté sur le fait qu’il ne nous abandonne pas au bord du chemin puisque cette négociation de « salaire » reste ouverte jusqu’à ce que le comité exécutif soit parvenu à convaincre le ministère du bien fondé de nos revendications. On peut toujours y croire !
En fait d’ouverture, la seule chose certaine est que de revalorisation de la valeur du point rien n’a été obtenu depuis mai 2010.
Devant le grand scepticisme (pour ne pas dire plus) des organisations syndicales, l’UCANSS a fait la proposition suivante.
Laissons donc la négociation de « salaires » ouverte et commençons à débattre d'une petite partie du « système de rémunération » de la classification. Il faut entendre par là les points d’expérience (qui ont remplacé l’ex-ancienneté en 2004). L’employeur propose donc de réfléchir au renforcement la part de cet « automatisme », aussi bien en poids dans l’ensemble des éléments de rémunération, qu’en durée.
Tout le reste (pas de compétences, grilles de classification) est pour l’instant hors du champ de la proposition de l’UCANSS.
Il n’en reste pas moins vrai que tout cela n’est pas bien clair puisque dans les mêmes instants, l’UCANSS annonce des positions assez paradoxales :
Cette petite incursion dans la classification (alors que nous sommes censés parler de l’augmentation de la valeur du point) est-elle la concrétisation du mélange des genres, lié à la rémunération moyenne du personnel en place (RMPP), le nouvel outil de l’employeur pour mesurer l’évolution de la rémunération de façon optimiste ?
On peut y songer lorsque l’UCANSS clôture la réunion en distribuant un comparatif entre l’évolution de la RMPP et l’inflation sur 5 ans, tendant à prouver (?) que notre pouvoir d’achat se porte bien !
Alors même que le personnel de l’institution (notamment les cadres) attend une mesure générale d’augmentation des salaires, l’UCANSS a publié les taux d’exécution budgétaire des différentes branches pour l’année 2012. D’un côté, les marges de manœuvre financières du comité exécutif semblent très limitées (voire inexistantes) et de l’autre, chaque branche va rendre des sommes conséquentes non utilisées. Pour le SNFOCOS cette situation est inacceptable pour nos collègues employés et cadres.
Le SNFOCOS réaffirme une nouvelle fois ses revendications :
Explication du directeur : « ce dossier est très complexe et toutes les conditions de la négociation ne sont pas encore réunies ». Pour la troisième année consécutive, le sujet (bien qu’inscrit par le comité executif au planning des négociations annuelles et ayant fait l’objet d’un engagement du directeur de l’UCANSS, réitéré à deux reprises cette année pour obtenir un mandat afin d'ouvrir la négociation avant fin 2012) ne sera pas traité. Il s’agit pourtant d’un sujet ayant fait l’objet de deux groupes de travail durant l’année 2012 et dont la priorité n’est plus à démontrer.
Pour rester dans le ton de l’actualité des médias nationaux du moment, passons maintenant la question du jour : « la valeur du point est-elle plus favorable en Belgique ? »
A priori et au vu de la proposition de l’UCANSS, on peut se dire que oui.
En effet, après trois quarts d’heure de circonvolutions oratoires pour arriver au but et trois roulements de tambour, l’augmentation est de : 0%.
Précisons tout de même ce qui doit l’être, histoire de « rassurer » les salariés de l’institution… L’employeur a bien insisté sur le fait qu’il ne nous abandonne pas au bord du chemin puisque cette négociation de « salaire » reste ouverte jusqu’à ce que le comité exécutif soit parvenu à convaincre le ministère du bien fondé de nos revendications. On peut toujours y croire !
En fait d’ouverture, la seule chose certaine est que de revalorisation de la valeur du point rien n’a été obtenu depuis mai 2010.
Devant le grand scepticisme (pour ne pas dire plus) des organisations syndicales, l’UCANSS a fait la proposition suivante.
Laissons donc la négociation de « salaires » ouverte et commençons à débattre d'une petite partie du « système de rémunération » de la classification. Il faut entendre par là les points d’expérience (qui ont remplacé l’ex-ancienneté en 2004). L’employeur propose donc de réfléchir au renforcement la part de cet « automatisme », aussi bien en poids dans l’ensemble des éléments de rémunération, qu’en durée.
Tout le reste (pas de compétences, grilles de classification) est pour l’instant hors du champ de la proposition de l’UCANSS.
Il n’en reste pas moins vrai que tout cela n’est pas bien clair puisque dans les mêmes instants, l’UCANSS annonce des positions assez paradoxales :
- la négociation comité exécutif/pouvoirs public est visiblement au point mort mais la négociation de « salaire » reste active ;
- il n’y n’a pas de mandat pour négocier la classification mais l’on pourrait tout de même en discuter une petite partie.
Cette petite incursion dans la classification (alors que nous sommes censés parler de l’augmentation de la valeur du point) est-elle la concrétisation du mélange des genres, lié à la rémunération moyenne du personnel en place (RMPP), le nouvel outil de l’employeur pour mesurer l’évolution de la rémunération de façon optimiste ?
On peut y songer lorsque l’UCANSS clôture la réunion en distribuant un comparatif entre l’évolution de la RMPP et l’inflation sur 5 ans, tendant à prouver (?) que notre pouvoir d’achat se porte bien !
Alors même que le personnel de l’institution (notamment les cadres) attend une mesure générale d’augmentation des salaires, l’UCANSS a publié les taux d’exécution budgétaire des différentes branches pour l’année 2012. D’un côté, les marges de manœuvre financières du comité exécutif semblent très limitées (voire inexistantes) et de l’autre, chaque branche va rendre des sommes conséquentes non utilisées. Pour le SNFOCOS cette situation est inacceptable pour nos collègues employés et cadres.
Le SNFOCOS réaffirme une nouvelle fois ses revendications :
- augmentation de la valeur du point,
- ouverture de la négociation sur l’ensemble de la classification des emplois.
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