Presstalis, ex-NMPP (Nouvelles messageries de la presse parisienne) serait, selon le site Eco89, à neuf mois du dépôt de bilan... Un document confidentiel souligne que « sur l'ensemble de l'année, la masse salariale devait baisser de 15 M€, mais que seulement 7,5 M€ seront réalisés car le nombre de postes n'a pas baissé autant que les départs... Les frais de personnel ne baissent que de 1,6 M€ alors qu'un différentiel de 4,5 M€ était inscrit au budget.»

C'est le 14 décembre que les NMPP ont mué en Presstalis, un nom « synomyme » de « presse, prestations, précision, vitesse, modernité et talent »... d'après les créatifs.

Le syndicat CGT du livre, largement majoritaire chez Presstalis, se fait l'écho de la récente décision du groupe Mondadori de confier la distribution d'une partie de ses titres, dont des gros tirages comme Télé Star ou Télé Poche, aux MLP (Messagerie Lyonnaise de Presse), un concurrent directe des ex-NMPP.

L'occasion pour Mondadori d'économiser 20 %. « Cette différence de tarification n'est pas de la responsabilité des NMPP, dés lors que la masse salariale des MLP s'avère aujourd'hui être plus importante que celle des NMPP », assure le syndicat du livre qui ajoute : « Les MLP peuvent offrir une prestation identique à celle des NMPP tout en étant exemptées des charges d'une distribution au service de tous les types de presse et ce, quel que soit le nombre d'exemplaires édités. »